Église catholique en Brabant wallon

Archidiocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

Église catholique en Brabant wallon

 

Vivre la « communion spirituelle »

Des repères pour le discernement… Un article de Fr. Patrick Prétot, paru sur le site « Liturgie et Sacrements » de la Conférence des évêques de France.

Comment discerner la question de la « communion spirituelle » lorsque les fidèles n’ont plus accès à la communion sacramentelle ?

En raison des décisions de confinement prises pour lutter contre le coronavirus, et par conséquent dans un contexte inédit touchant la vie sacramentelle, la proposition faite aux fidèles de remplacer la communion sacramentelle (qui peut être sous une seule ou sous les deux espèces) par une « communion spirituelle » ou mieux une « communion de désir » est désormais largement relayée dans les médias. Cependant si des circonstances exceptionnelles conduisent à opter pour des pratiques inhabituelles, il est toujours nécessaire d’exercer un discernement ecclésial afin de préserver la cohérence de la foi et des pratiques.

Cette proposition de « communion spirituelle » s’enracine dans la tradition de l’Église au temps des martyrs qui a parlé du baptême et de la communion « de désir ». On visait alors des fidèles, qui se trouvaient dans l’impossibilité de recevoir ces sacrements pour des raisons de persécutions ou d’isolement. S’ils venaient à mourir dans la persécution, l’Église de cette époque a estimé qu’ils avaient reçu le « baptême du sang » même s’ils n’avaient pu recevoir le baptême d’eau. De ce point de vue, la situation provoquée par le coronavirus trouve un certain écho dans cette expérience des premières générations chrétiennes. Et en conséquence ceci peut éclairer non seulement l’accès à la table eucharistique mais aussi la question complexe des célébrations catéchuménales et des sacrements de l’Initiation chrétienne (célébration des scrutins, et bien sûr celle de la Nuit pascale).

Lire le reste de l’article sur le site de la Conférence des évêques de France