
Pistes pour célébrer les funérailles
En ces temps où nous devons tenir compte des diverses mesures sanitaires demandées par le gouvernement afin d’éradiquer, de protéger et de se protéger contre le virus corona 19, voici quelques pistes pour aider à célébrer les funérailles. L’église locale reste le lieu indiqué pour cette célébration.
Si la communauté chrétienne est nombreuse ou la famille est grande, trop grande que pour être toute rassemblée dans l’église, voici deux propositions de présence sans « danger » :
- La communauté chrétienne et ou la famille, munies de leur masque, forment une haie d’accueil le long de la route ou sur la place de l’église pour accueillir le défunt et sa famille. En respectant les distances, ils peuvent ainsi témoigner silencieusement de leur présence. Si le lieu le permet, ils peuvent aussi applaudir quand le cercueil est sorti du corbillard et porté jusqu’au porche de l’église.
- Si l’église possède un narthex, des membres de la communauté chrétienne et des membres de la famille peuvent, munis d’un masque et gardant les distances sociales, former un arc de cercle et porter un luminion dans leurs mains tendues vers l’avant. Leur silence et leur présence lumineuse accueilleront le défunt et ses proches dans un signe fort de communion.
Lors du rite de la lumière, on veillera à ce que ce soit la même personne qui allume la bougie au cierge pascal et allume les bougies qui entourent le cercueil ou sont disposées dessus. De même, ce sera une seule personne qui veillera à déposer les objets sur le cercueil.
La liturgie de la Parole et eucharistique se déroulent selon les normes actuelles. De même pour la communion.
Si la famille désire une procession d’offrandes, il sera demandé à l’assemblée de ne pas toucher le cercueil mais de s’incliner devant lui en marque de respect, de même pour la vénération de la croix, une inclination silencieuse sera préconisée par rapport à toute autre marque de vénération.
Pour les lectures, on veillera à ce que ce soit la même personne qui règle la hauteur du micro. S’il y a divers lecteurs chacun aura son texte avec lui pour éviter de toucher le lectionnaire et l’ambon. De même pour les hommages où on évitera de toucher le lutrin et le micro.
Lors du dernier adieu, seul le célébrant bénira le cercueil du défunt et accomplira l’encensement.
Les restrictions sont déjà énormes. Alors pour soulager un peu les familles, n’hésitons pas à prendre le temps de célébrer, à prendre du temps pour que les familles se sentent accueillies, attendues. Que les funérailles deviennent des lieux de réconfort et d’espérance au-delà du chagrin.
Chers prêtres, chers diacres et chères équipes liturgiques, merci de tout ce que vous faites déjà pour rendre priantes, belles, remplies d’espérance et d’humanité les funérailles de nos frères et sœurs en Christ.