Église catholique en Brabant wallon

Archidiocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

Église catholique en Brabant wallon

 

Veillée jubilaire de Miséricorde à Tubize

Ce vendredi 14 octobre 2016 l’Unité Pastorale de Tubize a invité le Verbe de Vie au « Christ Ressuscité » de Tubize à animer une veillée de prière dans le cadre du jubilé de la miséricorde (13/03/15 – 20/11/16). Récit de Natacha Tanghe

Pour nous mettre directement dans l’ambiance, la communauté nous a invités à louer, par le chant les merveilles de Dieu. Avec le psaume 135, sœur Marie Laure a introduit sa conférence en nous faisant entrer dans la joie de notre Dieu. En effet, l’année de la miséricorde est un temps pour savourer les merveilles de Dieu ! Elle nous a aussi rappelé ce qu’est que cette miséricorde et ce qu’elle n’est pas : ringarde et dépassée !
La miséricorde c’est tout l’amour de Dieu répandu sur l’humanité. Elle n’est pas un signe de faiblesse ; elle est le propre de Dieu dont la toute-puissance consiste à faire Miséricorde.
C’est la façon d’aimer de Dieu, il nous aime avec ses entrailles, de cette tendresse maternelle, sa fidélité, en offrant cette grâce de la proximité avec l’homme. Et la manifestation de cette miséricorde s’est incarnée en la personne de Jésus Christ. Pour être miséricordieux comme le Père, il nous faut regarder, contempler Jésus. Pour cela sœur Marie Laure puise dans la Bible :

Avec Jésus en croix Il donne sa mère à l’humanité et cette demande de Jésus « Père pardonne leur, ils ne savent pas se qu’ils font » est encore un acte d’amour miséricordieux ; Jésus se donne jusqu’au dernier instant, Lui qui est entièrement tourné vers les besoins de l’humanité. Aussi par son « J’ai soif » (Jean 19,28) Jésus nous montre cette soif qu’il a de la sainteté de l’humanité, pour chacun de ses enfants bien-aimés !
Quand Pierre renie Jésus (Jean 18,27) … là encore, avec un regard bienveillant qui ne porte aucun jugement ; Jésus décentré de lui même, vient rejoindre l’humanité blessée ! Et Jésus va confirmer Pierre dans son appel à Le suivre (Jean 21, 15).
Même chose avec la parabole de cet homme riche (Mt 19,22)
Ensuite, Sœur Marie Laure nous introduit dans cette miséricorde en nous interpellant : Peut être toi aussi tu as été trahi, blessé … mais la Bonne Nouvelle c’est que le Seigneur s’offre à toi encore aujourd’hui, et ce par les sacrements, notamment celui de la réconciliation ! Sacrement des retrouvailles , sacrement de l’amour de Dieu (réf. Au tableau du père miséricordieux). Il y a tant de joie quand un de ses enfants court vers la maison du Père pour recevoir ce regard d’amour … laissons donc le Seigneur nous regarder.

Voilà comment tout naturellement notre veillée s’est prolongée devant la présence réelle de Jésus dans le Saint Sacrement. C’est donc, sous un fond de louange plus méditatif cette fois, que chacun à son rythme et sous le regard bienveillant de Dieu, venait libérer son âme – au travers le sacrement de réconciliation – de ce qui l’éloigne de Dieu : le péché ! Paroissiens d’ici et d’ailleurs, sœurs de la communauté ainsi que nos prêtres, ont pu bénéficier de cette miséricorde offerte et reçue ; et repartir chez eux avec cette joie de la miséricorde de Dieu.

Je terminerais en remerciant le Verbe de Vie de nous avoir permis de vivre un temps de prière intense et profond.
Tanghe Natacha, animatrice pastorale pour l’U.P. Tubize.

Voici encore quelques petits témoignages …

En cette veillée de la Miséricorde animée par « le Verbe de Vie », ce sont les paroles du livre de Baruc qui nous ont introduits dans la joie propre au pécheur accueilli par le Seigneur :
« Quitte ta robe de tristesse et de misère ».
C’est une étape à parcourir avant de revêtir « d’entrer dans la joie de notre Dieu, comme une métamorphose, une conversion qui consiste à préparer le chemin du Seigneur, à ôter tout obstacle à son action pour voir le salut de Dieu afin de devenir un sujet de joie.
« Quitte ta robe de tristesse », afin de ne pas « laisser le souci des choses présentes entraver notre marche » en discernant ce qui est le plus important : Tout considérer à partir de Dieu
« Quitte ta robe de tristesse et de misère », car le Seigneur vient à la rencontre de son peuple et regarde chacun avec ses « entrailles », sa tendresse matricielle, sans juger sur l’apparence.
Ce temps donné par le Seigneur est un temps de grâce.
Jésus a soif de notre âme et nous engage sur la voie de la conversion du cœur qui conduit à la joie, afin de devenir saint et immaculé auprès de notre Dieu.
Durant le temps d’adoration devant le Saint Sacrement, il nous a été proposé de nous replonger dans le sacrement de la tendresse de Dieu !

Mireille de Ittre.

Ce que je retiens de cette veillée de la Miséricorde, c’est le message de sœur Marie Laure :
La Miséricorde n’est pas un mot dépassé, ce n’est pas non plus un jubilé pour les pécheurs ni un signe de faiblesse, Dieu a envoyé son fils unique Jésus Christ dans le monde pour nous montrer la vraie signification du mot Miséricorde.
 Sisina de Tubize.

De la soirée de prière dans l’église du Christ Ressuscité à Tubize il me reste le goût d’un profond recueillement. Grâce à l’animation proposée par des religieuses de la communauté du Verbe de Vie : des prières et des chants particulièrement choisis pour la méditation, des musiques menant à l’intériorisation et des paroles invitant à une réflexion en profondeur. Cette belle méditation s’est vécue entièrement en adoration devant la présence réelle de Notre Seigneur. Un temps fort fut aussi l’enseignement proposé par une religieuse africaine à propos du sens de la Miséricorde et plus particulièrement de la tendresse de Dieu pour chacun de nous. Une tendresse qui passe entièrement par le Christ. Richard de Ittre.

Non, miséricorde n’est pas un mot du « bon vieux temps ». Miséricorde a tout son sens aujourd’hui, c’est Dieu qui nous regarde avec ses entrailles. Voici le thème développé par une des religieuses de la communauté du Verbe de vie lors de cette soirée de méditation et de réconciliation proposée ce vendredi 14 octobre à Tubize. Un temps de méditation et un long temps de réconciliation entrecoupés de chants invitant au recueillement et à un face à face avec le Seigneur. Un temps de « retraite » bienvenu pour nous tous qui avons si difficile parfois de nous arrêter. Arlette

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