Église catholique en Brabant wallon

Archidiocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

Église catholique en Brabant wallon

 

La catéchèse pour tous ? Outils de la CIC

La catéchèse pour tous ? Les publications de la Commission interdiocésaine de catéchèse (CIC) invitent à vivre cette riche expérience.

La CIC publie des outils pour une catéchèse en communauté, les « dimanches autrement », destinés aux paroisses, unités pastorales et doyennés et à vivre en assemblée intergénérationnelle.

Dans chaque outil une thématique et une dimension essentielle de la vie chrétienne sont abordées.
Deux animations – « portes d’entrée » et deux parcours sont proposés au choix.
Le déroulement et le matériel nécessaire y sont prêts pour être utilisés.


« Nous sommes ton Eglise »Le thème, à choisir par exemple en début de l’année pastorale, ne peut laisser indifférent.

Car il y a bien des manières de parler de l’Église : du dedans ou du dehors, avec bienveillance ou de façon critique, comme une communauté humaine ou comme un « grand machin ».

Et, il y a bien des manières aussi de vivre en Église… selon l’idée que l’on s’en donne, selon la compréhension que l’on en a, et selon l’expérience que l’on en fait.

Église : c’est un mot, mais c’est surtout une réalité multiforme, complexe. La communauté chrétienne pourra ainsi (re)découvrir que « nous sommes l’Église du Christ ».


« Père, pardonne-leur »Le pardon, c’est tout ensemble une expérience et une question. L’une et l’autre nous habitent depuis notre enfance, depuis notre première souffrance, notre premier échec, notre premier péché. Il est au cœur de nos relations humaines, qu’on le veuille ou non. « Je vous présente toutes mes excuses »… « Je vous demande pardon »… Des phrases faciles et rapides, que nous disons parfois du bout des lèvres. Mais nos cœurs sont-ils capables de pardon ? « Père, pardonne-leur… » demande Jésus en croix. Car son amour au Calvaire dépasse tout ; il se donne au-delà du pensable, au-delà des offenses ; il pardonne. Pardonner et se laisser pardonner : à la suite de Jésus-Christ, est-ce possible ? Des pardonnés, dans l’évangile, semblent nous y inviter, peut-être particulièrement en temps de Carême.


« Paix aux hommes »La paix est bien plus que l’absence de guerre. Les nombreux synonymes du mot évoquent une réalité plus large : béatitude, calme, douceur, quiétude, sérénité, tranquillité. Shalom : le mot biblique est une salutation et un souhait, « la paix avec toi ». Il inclut l’ensemble des biens qu’un homme juste peut désirer : avoir une terre féconde, manger à satiété, habiter en sécurité, dormir sans crainte, triompher de ses ennemis, se multiplier en une descendance nombreuse, et tout cela dans la présence de Dieu. Mais la paix est aussi un bien spirituel et l’homme peut collaborer avec Dieu à l’établissement de la paix sur la terre, comme l’ont fait les générations des chrétiens avant nous. Un outil pour l’Avent pour se préparer à la venue de Jésus, prince de la paix.


« Esprit Saint, viens prier en nous ! »Jésus prie souvent sur la montagne, ou seul, à l’écart, même quand tout le monde le cherche. Prier, pour les disciples, ne signifie pas demander uniquement des choses au ciel, mais vouloir ce que veut Jésus : que son unité avec le Père devienne le fondement de l’unité des croyants. Aussi, au moment de l’adieu, Jésus promet d’envoyer l’Esprit, qui ramènera sans cesse les disciples à ses gestes et à ses paroles, et leur en donnera l’intelligence. Dans l’Esprit Saint, nous sommes rendus capables de prier, nous demandons un monde nouveau et nous recevons l’amour infini du Père. Un outil à proposer en temps pascal.


Dimanche autrement pour nourrir la solidarité _ « C’est à moi que vous l’avez fait. La joie du service », le nouvel outil de la Commission Interdiocésaine de Catéchèse propose une catéchèse autour du thème du service, de la charité et de la diaconie. Par la diaconie, l’Église est présente aux pauvre¬tés du monde. Elle se met au service de l’humanité, se voulant servante du « développement intégral de tout homme et de tous les hommes. » En cela, l’Église se met à l’école de son maître, le Christ, qui n’est pas venu pour être servi, mais pour ser¬vir (cf. Mc 10,45). Jésus s’est identifié au plus petit de ses frères que l’on peut nourrir, abreuver, soigner, secourir… ou ignorer. L’option préférentielle pour les pauvres appelle donc le croyant – elle l’invite et le presse – à rendre toute sa dignité au plus petit. La pratique de la diaconie est un critère d’authenticité de notre foi. La « règle d’or » énoncée dans l’Évangile exprime la parfaite cohérence du double commandement de l’amour : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux » (Mt 7,12). Quand nous prenons le temps d’être attentifs à ce que vivent nos frères dans le besoin, en acte et en vérité, nous ne nous écartons pas du véritable culte envers le Seigneur. Dans la pratique concrète de la diaconie, on ne peut mettre en opposition une dimension « verticale » ouvrant à Dieu par la prière et la liturgie, et une dimension « horizontale » poussant vers l’homme. Dépassant ce dualisme simpliste, l’union de la foi et la charité permet au croyant de garder un lien vital à Dieu. Deux portes d’entrée et deux parcours (au choix) permettent d’approfondir cette thématique de la diaconie, à partir de la Bible et d’une réflexion actuelle. Voilà un livret pour aider à organiser une catéchèse communautaire intergénérationnelle en paroisse et unité pastorale. Le thème retenu conviendra, notamment, pour le temps de l’Avent.


Et Dieu créaL’encyclique Laudato si’ du pape François sur l’écologie : une sacrée catéchèse pour tous !
La planète terre est notre maison commune que Dieu nous a prêtée et confiée, et dont nous sommes tous responsables. Dans la création tout est lié, ce qui appelle une fraternité universelle de la création issue de la main de Dieu. Cela appelle une écologie intégrale qui englobe l’environnement et le climat, mais aussi l’économie, la politique, la culture, la vie quotidienne. L’humanité manque d’une solide éthique écologique. Si l’homme occupe une place particulière dans la création, c’est pour cultiver et garder le jardin du monde dans une relation de réciprocité responsable. Nous devons faire l’expérience d’une conversion écologique radicale : s’arrêter, se reposer, ralentir la course quotidienne, croire que « moins c’est plus », revenir à la simplicité et opter pour la décroissance. Dieu ne délaisse pas sa création, mais compte sur notre coopération. Nos actions ont du sens, car tout bien accompli tend à se répandre.

Deux portes d’entrée (au choix) :

  • La création, et moi, et nous… : à partir d’un diaporama prendre conscience de ma place dans la création.
  • Détruire ou construire la maison commune ? : à partir du texte de l’anti-genèse et d’une chanson de Mickey 3D entendre l’appel à s’engager en vue d’une terre plus belle

Deux parcours (au choix) :

  • Aux commencements : à partir d’une œuvre de Marc Chagall découvrir la richesse du thème de la création dans l’Ancien (Gn) et le Nouveau Testament (Jn).
  • Poèmes de création : s’inspirer du poème de la Création dans le livre de la Genèse, pour exprimer à son tour l’émerveillement devant le cadeau de la création que Dieu nous fait.

Le livret rend possible une catéchèse communautaire intergé¬nérationnelle en paroisse et unité pastorale qui approfondit la thématique de la création et de l’homme, gardien de la création, à partir de la Bible et d’une réflexion actuelle.
Le thème retenu conviendra bien, notamment, pour une rentrée pastorale (le 1er septembre étant depuis 2015 une Journée mondiale de prière pour la Création instituée par le pape François).


« Le piège de la violence » Pour un dimanche autrement intergénérationnel
L’outil permet d’approfondir la thématique de la violence dans la vie des hommes. Dieu nous invite à prendre résolument le chemin de la déconstruction de la violence, en commençant par notre vie quotidienne, pour ne pas nous laisser prendre à son piège.

La question de la violence et du mal qui traversent notre humanité et la déchirent reste une énigme insoluble. La Bible dit avec force : non, Dieu ne veut pas la souffrance. Notre Dieu ne se contente pas d’être un spectateur impassible et indifférent mais souffre de la souffrance de l’homme, la dénonce et la combat.
Une étrange myopie empêche l’homme de reconnaître un frère quand s’avance un semblable. Depuis Caïn et Abel, les frères sont devenus des ennemis. Qui mettra fin à cette haine fratricide ? Qui, pour une fois, répondra à la haine par l’amour, à la vengeance par le pardon ? Jésus l’a fait. C’est donc qu’un autre chemin est possible ! La croix vient briser le cercle vicieux, infernal de la haine cruelle et déshumanisante. La résurrection témoigne d’une victoire : le mal et la violence n’ont pas eu le dernier mot, mais la douceur et l’humilité.
Si une fois au moins on tentait : « Si tu veux la paix, prépare la paix ! » ?

Deux portes d’entrée (au choix) :

  • Chacun son tour : à travers des scénettes illustrant des situations de violence du quotidien, prendre conscience que l’on peut être tour à tour auteur de la violence, victime, spectateur actif ou passif.
  • Changer de regard : lire le récit de la guérison de l’aveugle Bartimée avec l’outil de la roue du changement de regard.

    Deux parcours (au choix) :
  • Traverser la violence : un parcours par tranche d’âge qui, à partir du prophète Osée et du Ps 54, permet de désarmer la violence en passant par quatre étapes : observation, identification de ses sentiments et besoins afin d’arriver à une demande. Pour les plus jeunes, l’animation part du récit de la lutte de David et Goliath.
  • Inimaginable violence : en lisant deux récits évangéliques, où Jésus fait face à une situation tendue, imaginer ce qui se serait passé si la violence s’était déchaînée. Parcours pour adultes et grands jeunes.