Un article de Christophe Herinckx – CathoBel
Dans l’Eglise catholique, l’Assomption de Marie est fêtée, chaque année, le 15 août. Célébrée depuis la nuit des temps chrétiens en Orient, elle connut une longue maturation en Occident, jusqu’à la proclamation du dogme de l’Assomption par le pape Pie XII, en 1950. Que dit ce dogme et comment comprendre ce qui, depuis lors, est reconnu officiellement comme un Mystère de la foi chrétienne ?
Le dogme de l’Assomption, on le sait, ne fut proclamé dans l’Eglise catholique qu’en 1950, par le pape Pie XII. Cette proclamation solennelle représente l’aboutissement d’un long processus, puisque la croyance en l’Assomption de la Vierge Marie est attestée depuis l’Antiquité chrétienne, plus spécifiquement en Orient. Très tôt, la conviction selon laquelle la Mère de Dieu n’avait pas connu la corruption de la mort, mais avait, au terme de sa vie terrestre, rejoint son Fils ressuscité dans la gloire de Dieu, fut largement répandue parmi les chrétiens.
Cette croyance sera reprise par différents Pères de l’Eglise, qui vont en développer la portée et les implications, tant théologiques que spirituelles, à partir du IVe siècle. En 373, saint Ephrem le Syrien évoque le fait que le corps de Marie serait resté intact après son décès, c’est-à-dire non atteint par « l’impureté » de la mort. Toujours en Orient, saint Jean Damascène (676-749) se réfère à une tradition de l’Eglise de Jérusalem à propos de l’Assomption : lors du concile de Chalcédoine (451) Juvénal, évêque de Jérusalem, se serait vu demander le corps de Marie par le couple impérial, Marcien et Pulchérie. Juvénal aurait répondu que Marie était morte entourée de tous les apôtres, sauf Thomas, qui était en retard… A son arrivée, quelques jours plus tard, Thomas aurait demandé à voir la tombe de Marie, mais celle-ci se serait avérée vide. Les apôtres en auraient alors conclu que son corps fut emporté au Ciel.
Lire la suite de l’article de Christophe Herinckx sur CathoBel, ou découvrir le dossier complet sur la fête de l’Assomption dans le Dimanche n° 28 du 16/08/2020 (pages 8-9).
Photo : La Dormition de la Vierge Marie, musée Kariye, Istanbul.
Article complet de Christophe Herinckx sur CathoBel
Photo : Image par Dorothée QUENNESSON de Pixabay