La cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule
inaugure une nouvelle exposition :

Dieu Miséricorde du peintre Michel Pochet.

LES LARMES DE DIEU

Ars in Cathedrali, l’art dans la Cathédrale de Bruxelles, présente le cycle « Dieu Miséricorde » de l’œuvre picturale de Michel Pochet. Ses grandes toiles sont exposées dans le chevet de l’édifice et elles y resteront jusqu’au début mai 2022. Ce sont des visages, des symboles, des paraboles de la miséricorde de Dieu, des personnages de la Bible et des évangiles.

Ce peintre français, né en 1940, apporte du neuf dans le langage pictural de l’art spirituel. Ses œuvres sont hors cadre, réalisées sur toiles de lin brut, d’anciennes nappes ou des draps. C’est de l’arte povera.

En monothéisme, l’un des attributs du divin, c’est la miséricorde, manifestation d’amour infini et inconditionnel. En 2015, Michel Pochet ressent le besoin de créer une image pour tous, dans laquelle chaque homme peut se retrouver.

Face aux tragédies des XXe et XXIe siècles, la réponse de Michel Pochet est picturale : le 25 février 2022, jour de l’invasion de l’Ukraine, il écrit KIEV sous un Visage en pleurs, évoquant l’émotion, la compassion d’un Dieu Miséricorde.

Sur les réseaux sociaux, où sa réaction aux attentats terroristes a toujours été immédiate, il poste une peinture avec le message : « Dieu pleure avec nous à » … Paris en 2015, à Bruxelles, Nice, Berlin en 2016, à Québec, Kaboul, Manchester, Caracas, Saint-Pétersbourg, Stockholm, Téhéran et Londres en 2017.

Encouragé à faire connaître ses toiles à un large public, il a exposé notamment à Latina, Florence, Trieste, Brescia, Castel Gandolfo, Augsbourg, Baar, Naples, Froidmont.

Le pape François, à qui Michel Pochet a présenté son travail en 2016, l’a invité à poursuivre son effort artistique d’évocation de « ce Visage qui fascine et donne de la beauté à la vie humaine ».

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