Église catholique en Brabant wallon

Archidiocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

Église catholique en Brabant wallon

 

D’Ittre à Nivelles, en pèlerinage, sous la pluie, mais en chantant !

Pèlerins de la Miséricorde, Léon-Marie, Pascale, Philippe, Benjamin et Mireille, nous donnent leur témoignage sur cette belle expérience en Unité !

Pèlerinage de la miséricorde d’Ittre à Nivelles, 22 mai 2016

Une petite centaine de personnes avaient tenu à encourager, en assistant à la messe d’Unité pastorale, à Ittre, les pèlerins qui avaient décidé de braver une météo peu encourageante en ce dimanche de la Sainte Trinité.

À la sortie de l’église, après que l’abbé Sylvain et l’abbé Antoine eurent prononcé l’envoi, les marcheurs se sont réunis et, malgré une petite bruine persistante, se sont vaillamment mis en route.

Pluie du matin n’arrête pas le pèlerin, dit le dicton. Cela ne veut pas dire que les braves s’imaginent que la pluie sera de courte durée. Non, telles les poules qui s’abritent lorsqu’elles sentent que la pluie sera éphémère et sortent lorsqu’elle sera persistante, les pèlerins savent que… quand faut y aller, faut y aller !

La journée sera dure mais la joie, la bonne humeur sont au rendez-vous.

Nous prenons la direction de Nivelles où nous passerons la Porte Sainte.
Mais quel drôle d’idée, Léon Marie, de lancer un chant dès l’abord de la côte de Baudémont !

Pour voir l’ancienne glacière, devenue refuge pour chauve-souris, nous prenons le chemin le plus long et logeant le château, nous traversons Baudémont.

Après un premier arrêt, prière à la chapelle de N.-D. d’Ittre, nous arrivons à la chapelle des deux tilleuls, consacrée à… la Sainte Trinité. Il n’y a pas de hasard !

Là, nous profitons pendant quelques minutes de repos sous un couvert relatif, car la pluie tombe de plus en plus dru. Ultreia, nous nous remettons en route après avoir prié et chanté !

Nous ne sommes pas les seuls courageux sous la pluie, sur le green, telles des fleurs printanières, de petits groupes de golfeurs multiplient lobs, swings et putts. Nous approchons de la Tournette.

Passée l’autoroute, la route à gauche nous amène au calvaire de Montifaut, point de départ du parcours nivellois de notre pèlerinage. À partir de là, alternant prières, chants et petites notes historiques, nous cheminerons de chapelle en chapelle jusqu’à la collégiale.

À la chapelle de Notre-Dame de la Salette, les enfants, qui représentent un quart des participants, commencent à avoir faim, il est 13h. Le sang des mamans ne fait qu’un tour. Deux d’entre elles se décident à sonner aux portes. La première est la bonne. Des voisins vident leur garage et nous installent. Nous mangeons joyeusement le piquenique, abrités des intempéries. Merci à ces gentilles personnes pour leur sens de l’accueil !

C’est là que notre pasteur nous rejoint : eh oui ! Jusqu’alors nous marchions sans notre berger, l’organisateur de ce beau moment de prière, notre Doyen, qui avait été réquisitionné pour confirmer des jeunes à Genappe.

À la collégiale, nous restons un moment sous le porche, avant que le Monsieur le Doyen Demoitié nous fasse passer solennellement la porte de la Miséricorde.

Surprise à l’intérieur de l’église ! Le guide, qui assurera notre parcours de prières en ce lieu, nous est bien connue, c’est l’ancienne cheffe de notre chorale St-Rémy, madame Marie Louise De Martelaer. Stimulés par cette occurrence, nous achevons avec ferveur notre pérégrination dans la collégiale, découvrant la richesse religieuse et culturelle de ce saint lieu.

L’organisation du Père Jan fut parfaite… même en son absence et malgré la pluie qui nous a accompagnés toute la journée. Le retour vers Ittre fut assuré par des pèlerins d’Ittre et Virginal qui nous avaient rejoints en voiture.

Léon-Marie Jadin
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Ce dimanche 22 mai, équipés de parapluie et de bonnes chaussures, nous avons d’abord assisté à une célébration eucharistique à Ittre.

Une bonne heure plus tard, nous voici prêts pour la grande marche : malgré la pluie continue, petits et grands de 2 ans à 77 ans (bravo à Loup-Gabriel et à Sœur Marie-Claire !), à 2 jambes ou à 4 roues, s’en sont allés, direction la collégiale de Nivelles, c’est-à-dire une distance d’environ 10 km.

En chemin, les uns discutent avec les autres, font plus ample connaissance, chantent et prient lors des différentes haltes aux chapelles.

Vers 13h, il est temps de reprendre des forces ! Forts de notre foi, nous n’hésitons pas à sonner à la première villa qui nous accueille instantanément dans son garage pour y pique-niquer. En effet, la pluie ne nous lâche pas.

Vers 14h, nous voici enfin arrivés à la collégiale de Nivelles. Et c’est très respectueusement que nous passons la porte de la Miséricorde de la Collégiale. Nous avons droit à une visite guidée proposée par une Ittroise, Marie-Louise De Martelaer, qui nous laisse également des moments de prière et de réflexion tout au long des différentes étapes proposées dans la Collégiale.

Pour conclure, je dirais que ce fut un moment fort en réflexion, en prière et en rencontres entre les 33 pèlerins que nous étions.

Merci à tous pour ce beau partage !

Pascale Carton
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Ce dimanche nous avons participé à notre premier pèlerinage d’Ittre.

Cette aventure enrichissante à titre personnel s’est déroulée par monts et par vaux depuis l’église d’Ittre jusqu’à la collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles

Tout au long du chemin, plusieurs arrêts programmés nous permettaient de faire une lecture, une prière ou un chant.

Le parcours assez long nous a permis de temps à autres de marcher seul et de méditer.

À la fin du parcours, nous sommes passés par la Porte Sainte de la collégiale et avons fini l’aventure par la visite de la Collégiale.

Là aussi, le recueillement était possible.

Les moments forts que j’ai pu retenir sont les moments collectifs aux arrêts programmés, durant lesquels, tous étaient dans le respect, l’écoute des lectures.

Lors de la marche, le partage avec plusieurs a été enrichissant. Pas uniquement sur la Foi mais sur d’autres domaines également.

Le fait le plus marquant aura été l’acte de Miséricorde, à notre égard, d’un couple de Nivellois. Ils nous ont accueillis dans leur garage pour nous permettre de nous abriter et déjeuner.

Cette expérience est à refaire certainement.

Philippe Vervaet
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Dimanche 22 mai 2016, s’est clôturée la lecture de l’encyclique du Pape François sur l’amour et la protection de notre environnement. Le pèlerinage d’Ittre à Nivelles était pour l’Unité pastorale d’Ittre une manière de nous approcher de la nature pour contempler et admirer la grandeur et l’amour de Dieu. Ce pèlerinage avait connu trois grandes étapes à savoir : la préparation, le pèlerinage proprement dit et le « post-pèlerinage ».

Au cours d’une préparation, l’UP avait fixé pour le 22 mai une seule et unique célébration eucharistique à Ittre pour toute l’Unité pastorale d’Ittre. Pour clôturer la lecture de l’encyclique, la paroisse d’Ittre avait été choisie non seulement comme lieu de clôture mais aussi comme point de départ de notre pèlerinage vers la collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles.

Cette messe des pèlerins avait été présidée par père Antoine, curé de Virginal, père Jan, doyen de l’Unité pastorale, ayant donné le mot de circonstance de cette messe et présentant ses excuses, car appelé d’urgence pour aller confirmer 30 jeunes de Genappe à la demande de Mgr Hudsyn.

Après la bénédiction finale de la messe, le programme et la trajectoire de notre pèlerinage avaient été rappelés à tous les pèlerins. Un rassemblement sous la conduite de deux prêtres (père Antoine et père Sylvain) avait été organisé devant l’église d’où nous sommes partis à 10 heures et demi, après distribution des carnets des chants et des prières tout au long de notre trajectoire.

Au nombre de 35, dont le plus âgé avait 77 ans et le plus jeune plus ou moins 3 ans, et 6 autres enfants de moins de 12 ans. Tous à pieds, dans une poussette ou sur fauteuil roulant, nous avons parcouru les montagnes et les vallées des campagnes ittroises et nivelloises.

Sous une pluie douce considérée comme symbole de purification pour les pèlerins, nous nous sommes successivement arrêtés à 7 stations différentes à savoir : au calvaire de Montifaut, à la chapelle Notre-Dame des 7 douleurs, à la chapelle Saint Pierre « à Broquettes », à la chapelle Notre-Dame de Lourdes, à la chapelle Notre-Dame de Walcourt, à la chapelle Notre-Dame de La Salette, à la chapelle Notre-Dame de de la Médaille miraculeuse -avant d’arriver à la grande et historique Porte de la Miséricorde.

Entre la sixième et la septième station, à moins d’un kilomètre de la Collégiale, nos braves jeunes enfants nous ont rappelé de prendre notre pique-nique. Comme il continuait à pleuvoir, nous avions envoyé un messager pour demander à une famille riveraine de nous offrir une place où prendre notre pique-nique. La grâce du Seigneur s’est manifestée à travers l’hospitalité et la spontanéité d’un couple qui nous a ouvert son garage, en sortant deux voitures et nous y accueillant pour notre pique-nique.

C’est là-même dans ce garage que le Doyen, père Jan, nous a rejoints dans notre pèlerinage jusqu’à la porte de la Miséricorde de la collégiale Sainte Gertrude, où nous avaient rejoints le père Pascal et les autres pèlerins de notre Unité pastorale qui n’avaient pu faire le trajet avec nous.

Nous avons ensuite été accueillis par le doyen Demoitié, qui nous a donné un petit historique de la Porte de Miséricorde avant de nous confier à Madame De Martelaer pour conduire notre visite guidée de cette église prestigieuse construite au VIIIème siècle. Cette visite était de temps en temps entrecoupée non seulement de l’histoire des objets d’art et des parties constituantes de l’édifice mais aussi de moments de recueillement.

À la fin de notre pèlerinage, ceux qui n’avaient pas de moyen de retour avaient été sollicités par ceux qui étaient véhiculés. Le doyen Jan nous a proposé d’organiser une rencontre « spaghetti » pour mieux clôturer notre pèlerinage.

Benjamin Kalumire
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Le pèlerinage est un signe particulier de l’Année Sainte : il est l’image du chemin que chacun parcourt au long de son existence, a dit notre pape François.

En ce dimanche de la fête de la Sainte Trinité, notre Unité pastorale d’Ittre s’est rassemblée pour une célébration eucharistique avant de prendre la route avec le père Antoine Bagalwa de Virginal-Fauquez et le père Sylvain Habiyambere de Haut-Ittre pour le pèlerinage d’Ittre à Nivelles.

Pour cette expérience d’Église, petits et grands étaient au rendez-vous malgré le temps pluvieux.

Je pense que tous ont apprécié ce temps fort, riche en spiritualité préparé par Martine Debatty, Léon-Marie Jadin et le père Jan Pelc du domaine de l’évangélisation et de la liturgie.

Une route riche en découvertes, en échanges.

Notre groupe était harmonieux : pas de personnes isolées, beaucoup d’échanges !

C’était une vraie pause, nous avons décroché du quotidien, de nos portables, de nos jeux vidéo… On a tout mis entre parenthèses.

Ensemble, nous avons bougé, chanté et prié dans la joie sous la conduite de notre chef de chorale, Léon Marie Jadin, qui nous avait même concocté un petit journal du pèlerin avec des chants pour la route, des lectures bibliques, des textes de méditation pour nos arrêts aux différentes petites chapelles qui jalonnaient les chemins empruntés.

Après nous être sustentés au sec, grâce à l’accueil d’un couple de Nivellois nous ayant ouvert son garage, nous avons repris la route vers la Collégiale avec le père Jan Pelc, notre curé et doyen, qui nous avait rejoints après avoir confirmé les jeunes de Genappe.

Devant la Porte Sainte nous attendaient des pèlerins ittrois, qui, pour des problèmes de mobilité ou de temps, n’avaient pas pu cheminer avec nous ainsi le père Sylvain de Haut-Ittre retenu jusque-là par d’autres obligations.

C’est avec le doyen, Albert Demoitié, que nous avons passé la Porte Sainte, nous laissant embrasser par la miséricorde de Dieu, tout en nous engageant à être miséricordieux avec les autres comme le Père l’est avec nous.

Notre chemin spirituel dans la Collégiale s’est déroulé sous la conduite de Marie-Louise De Martelaer. À travers cet itinéraire, nous avons fait l’expérience de Dieu qui console, pardonne et donne l’espérance (pape François).

Nous avons aussi été invités à vivre une rencontre avec le Seigneur dans la prière (crypte), ou en recevant le sacrement de la Réconciliation. Avant de quitter la collégiale, c’est devant la Vierge Marie, Mère de la Miséricorde, que nous nous sommes tournés en chantant le Magnificat.

Lors de ce pèlerinage, nous avons resserré les liens de notre Unité pastorale en passant ensemble, la Porte Sainte de la Miséricorde de la collégiale Sainte-Gertrude.

Mireille