Église catholique en Brabant wallon

Archidiocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

Église catholique en Brabant wallon

 

Covid-19 : messages de la Conférence épiscopale

mise à jour : 7 mars 2022

Retrouvez ici tous les communiqués de la Conférence épiscopale de Belgique annonçant les mesures prises par l’Église de Belgique dans le contexte de la lutte contre le coronavirus.


7 mars 2022 : Les cultes en code jaune : le masque buccal n’est plus obligatoire 

À compter de ce 7 mars 2022, l’obligation du masque bucco-nasal prend fin pour les cultes. Ainsi disparaît après deux longues années, la dernière restriction majeure aux célébrations religieuses. Auparavant, la ‘distanciation sociale’ obligatoire et le nombre maximum de participants par célébration avaient déjà été supprimés.

Les Évêques appellent au maintien des bonnes habitudes comme la désinfection des mains à l’entrée, une bonne aération des espaces intérieurs et à éviter tout contact physique inutile. La prudence et le bon sens restent cependant de mise. Le virus n’est pas encore complètement vaincu.

Bruxelles, lundi 7 mars 2022
Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique


7 mai 2021 – Protocole « Plan plein air« 

Dans le cadre du « Plan plein air » entré en vigueur le samedi 8 mai, le gouvernement belge a communiqué un protocole conclu avec les représentants des cultes reconnus en Belgique. Le cardinal Jozef De Kesel a signé pour l’Église catholique.


29 avril 2021 – Des célébrations en plein air avec 50 personnes dès le 8 mai 

Le Gouvernement a donné son accord aux cultes pour célébrer en plein air avec 50 personnes maximum, dès le samedi 8 mai. Dans les églises, la norme de 15 personnes reste d’application, sauf pour les funérailles auxquelles peuvent assister 50 personnes. 

Depuis la Toussaint de l’an dernier, les célébrations ne peuvent plus avoir lieu qu’avec quelques fidèles. Il s’agit là pour beaucoup, d’une sérieuse restriction au vécu de la foi. Une amélioration est prévue dès le 8 mai. Les célébrations pourront alors avoir lieu à l’extérieur avec 50 personnes maximum.

Les Évêques encouragent les responsables locaux à user autant que possible de cette opportunité. Les lieux extérieurs de pèlerinage, de sanctuaires, le jardin d’un monastère ou d’un presbytère sont particulièrement adaptés à la liturgie.

Les Évêques sont convaincus que l’on peut aussi faire davantage à l’intérieur. De commun accord avec tous les cultes reconnus, ils demandent au Gouvernement fédéral de rétablir la norme relative dans les lieux de culte. Elle permettrait à une centaine de croyants de participer aux célébrations dans la plupart des églises. Cette norme relative s’avère moins restrictive pour le vécu de la foi et permet aussi une protection optimale de la santé publique.

Les Évêques remercient à nouveau tous ceux qui s’engagent dans la lutte contre le virus. Ils appellent les croyants à suivre attentivement les mesures de sécurité du Gouvernement, à se faire vacciner. Ils invitent à prendre part au marathon de prière proposé par le Pape au cours du mois de mai, auquel participent nos sanctuaires mariaux.

SIPI – Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
Bruxelles, jeudi 29 avril 2021


12 mars 2021 – Demande des cultes que le nombre de participants autorisé soit proportionnel à la superficie

Il y a un an, le coronavirus envahissait notre monde. En Belgique, nous avons été et sommes fortement touchés : des décès, des malades, une société en confinement depuis des mois, en raison des règles sanitaires imposées par les chiffres de la contamination. Aucun secteur n’échappe à ces contraintes qui ont causé de graves problèmes familiaux, personnels, culturels, sociaux, économiques et spirituels. Les cultes, à l’arrêt pendant des semaines, ont pu reprendre doucement.

Suite aux dernières décisions gouvernementales, 15 personnes sont admises dans les lieux de culte pour les célébrations ordinaires, et 50 personnes sont admises pour les funérailles.

Lors de la dernière rencontre entre les chefs de Culte et le Ministère de la Justice (10.03.2021), les chefs de Culte n’ont pas manqué de redire leur désir, déjà envoyé par écrit, que les célébrations puissent se dérouler avec un nombre de personnes proportionnel à la superficie du lieu de culte.

Les Evêques et les chefs de Cultes rencontreront à nouveau les autorités civiles la semaine prochaine. Ils parleront des mesures concrètes et des conditions pour célébrer avec 50 personnes à l’extérieur.

Service de Presse de la Conférence des Evêques de Belgique
Le 12 mars 2021


10 décembre 2020 – Dès ce 13 décembre, léger assouplissement pour les célébrations religieuses publiques

Les Évêques de Belgique ont pris connaissance de la proposition du Ministre de la Justice de permettre à 15 personnes maximum (enfants de moins de 12 ans non compris) de se rassembler dans les lieux de culte dès ce dimanche 13 décembre.

Ces groupes sont autorisés dans la mesure où on respecte les mesures suivantes :
* 10 m² par personne (sauf pour les bulles familiales) et
* les mesures de sécurité prescrites (désinfection, port du masque buccal, distances requises).

Ce passage de 4 à 15 personnes permet aux paroisses d’accueillir davantage de fidèles pour la prière, pour un moment de méditation, allumer une bougie, une visite à la crèche ou offrir un don aux plus démunis.

Beaucoup, en ces temps difficiles, usaient déjà individuellement de ces possibilités.

Ce léger assouplissement offre de nouvelles opportunités dont celle de se rendre à l’église en famille ou en groupe. Nous réitérons notre appel à garder les églises ouvertes autant que possible et à offrir un bon accueil.

Dès ce dimanche, nous pourrons célébrer un moment de prière ou la liturgie, en particulier l’eucharistie, à 15 (enfants de moins de 12 ans non compris).

Les paroisses locales et les Unités pastorales décideront de cette possibilité en tenant compte des éventuelles directives de leur diocèse.
* Les dimanches ordinaires et plus encore la veille et le jour de Noël, de nombreux fidèles se verront malheureusement refuser l’entrée.
* Les messes de minuit n’auront pas lieu suite au couvre-feu.
* En semaine aussi, l’eucharistie pourra être célébrée selon les mêmes règles.

Au cours des prochaines semaines de confinement, les célébrations dominicales diffusées à la radio et à la télévision demeureront, pour la plupart des fidèles, le moyen par excellence d’être unis à l’eucharistie. Les messes diffusées par la RTBF radio et télévision, les radios RCF et la télévision KTO offrent aussi des possibilités. En outre, plusieurs télévisions locales diffuseront une célébration de Noël en collaboration avec les diocèses.

Les Évêques soulignent que ce léger assouplissement du confinement ne doit nullement donner l’impression d’une diminution de la gravité de la pandémie. Une fois de plus, ils expriment leur solidarité avec le Gouvernement, le secteur des soins de santé et tous ceux qui luttent sans relâche contre le virus. Ils méritent tout notre soutien.

Ensemble, nous surmonterons la pandémie.

Avec le Service de presse de la
Conférence des Évêques de Belgique
Bruxelles, le 10 décembre 2020

1er décembre 2020 – Prolongation du lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte – Réaction des Évêques de Belgique

Les Évêques de Belgique ont pris connaissance de l’Arrêté ministériel du 29 novembre qui prolonge jusqu’au 15 janvier 2021, le lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte.

Les Évêques expriment à nouveau leur solidarité par rapport aux mesures du Gouvernement pour contrer la pandémie, éviter un maximum de victimes et soulager la pression sur notre système de santé.

Les Évêques tout comme de nombreux croyants, ressentent toutefois ce lockdown des célébrations religieuses publiques dans les églises, comme une limitation au vécu de leur foi.

Les Évêques veulent reprendre le dialogue avec les services gouvernementaux compétents pour se concerter sur la reprise des célébrations religieuses publiques, reprise encadrée de protocoles qui garantissent une sécurité maximale.

Les Évêques réitèrent leur appel aux responsables des paroisses pour une ouverture maximale des églises durant le lockdown. Les croyants y seront les bienvenus, seuls ou entourés de leur bulle familiale, pour une prière individuelle, un moment de réflexion ou de contemplation, pour allumer une bougie ou offrir un don pour les plus démunis.

Ils demandent également aux responsables des paroisses de permettre une visite de la crèche dans l’église, les jours autour de Noël, ce dans le respect des mesures de protection contre le Covid-19. Et en particulier, d’être solidaires vis-à-vis de ceux qui traversent une période particulièrement difficile, suite à la crise actuelle.

Même en lockdown, restons en communion.

Le service de presse de la
Conférence des Évêques de Belgique
SIPI – Mardi, 1er décembre 2020

1er novembre 2020 – Ensemble, en Église, durant le lockdown – À partir du 2 novembre 2020

À partir de ce 2 novembre (la nuit du dimanche au lundi), les célébrations publiques ne pourront plus avoir lieu. Et ce jusqu’au 13 décembre.

Les mariages pourront se dérouler, uniquement en présence des époux, des témoins et du ministre du culte. De même, les funérailles ne pourront avoir lieu qu’en présence de 15 personnes (à l’exclusion des enfants de moins de 12 ans).

Des églises ouvertes

Nous retournons donc à la situation du lockdown des églises que nous avons connue au printemps.

Heureusement, les églises peuvent rester ouvertes pour la prière individuelle. Nous encourageons à utiliser au maximum cette opportunité, en tenant compte évidemment des normes sanitaires en vigueur. Une église ouverte est le signe d’une communauté locale accueillante.

Souhaitez la bienvenue au visiteur par un message d’accueil sur la porte d’entrée ou sur le panneau d’affichage. Essayez d’organiser un accueil personnalisé à certaines heures. Diffusez de la musique de fond religieuse, ou une musique qui aide à l’intériorité et à la prière. Proposez un geste de solidarité (par exemple un don pour les personnes nécessiteuses). Proposez un petit rituel, par exemple, allumer un lumignon près de la statue de la Vierge ou d’une Pietà, ou déposer une fleur près d’une croix de la passion. Soyons imaginatifs pour tout ce qui est possible. Les personnes en ont besoin et sont en demande.

Célébrations à la TV, radio ou par Internet

Nous ne pourrons plus célébrer en présentiel dans les églises durant les prochaines semaines. Mais nous pouvons continuer à le vivre ensemble, grâce aux célébrations proposées à la radio, à la tv, ou par internet (la diffusion en streaming reste possible).

Sur la RTBF, vous pouvez écouter la messe radio chaque dimanche, à 11h (La Première). Les messes télévisées sont diffusées tous les 15 jours, le dimanche à 11h à sur La Une. Chaque jour, il y a aussi les messes, laudes, vêpres et d’autres prières diffusées par KTOTV. N’oubliez pas non plus les émissions/messes radio sur les radios RCF et 1RCF.

Tant reste possible

CathoBel et Kerknet, et d’autres sites diocésains et vicariaux ou encore des sites d’organisations catholiques, apportent de jour en jour, des idées et des propositions en termes de nourriture spirituelle et d’actualité religieuse. Inscrivez-vous pour recevoir leur lettre électronique. Lisez également l’hebdomadaire Dimanche avec chaque mercredi des informations sur l’église et la foi.

Nous pouvons nous entraider et nous encourager les uns les autres, par téléphone. Envoyez un mail, donnez un coup de fil, créez un groupe de prière par voie numérique, ou postez des messages nourrissants et d’espérance sur les réseaux sociaux et autres.

Démenons-nous aussi pour les gestes d’entraide : faire les courses pour un voisin en difficulté, garder l’œil ouvert sur les personnes que le découragement guette ou qui risquent de se retrouver dans une profonde solitude. Voir si un coup de main bénévole pourrait être utile dans une école, une banque alimentaire, un centre de soins en cette période où une charge de travail plus importante peut se faire sentir. Chacun peut prendre des initiatives personnelles, en paroisse, ou en réseau avec d’autres. On peut collaborer avec des organisations déjà existantes. Un petit geste peut contribuer à de grandes initiatives.

Ensemble, soyons Église, même en lockdown.

Les évêques de Belgique
Le 1er novembre 2020

Lire le protocole de l’Église concernant les célébrations liturgiques


27 octobre 2020 – Lettre des Évêques à tous les collaborateurs et les fidèles des diocèses en Belgique

Chers Amis,

La courbe du coronavirus est dangereusement repartie à la hausse dans notre pays à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre. Le nombre quotidien de nouvelles infections par la Covid-19, les admissions à l’hôpital, les patients en soins intensifs et les décès continuent d’augmenter. Cette situation particulièrement dangereuse est très préoccupante pour notre société dans les prochains mois, à l’approche de l’hiver. Ces derniers jours, le Comité national de Concertation et les gouvernements de Bruxelles, de Wallonie et de Flandre ont publié des mesures supplémentaires ; d’autres mesures devraient suivre. Ce n’est qu’ensemble que nous pouvons vaincre la Covid-19. Nous appelons toutes les communautés chrétiennes et les croyants à collaborer loyalement avec les autorités responsables et à observer strictement les règles promulguées. Ce sens civique est essentiel pour marquer notre solidarité.

Personne n’est à l’abri du virus. On peut le contracter n’importe où, à n’importe quel âge et quel que soit son milieu social. Nous sommes tous solidairement responsables les uns des autres. Personne n’est superflu dans la prise en charge de ceux qui souffrent aujourd’hui. Que pouvons-nous faire ? Être attentifs aux personnes touchées par le virus, par ses conséquences sociales ou par l’impact des mesures nécessaires, dans notre voisinage. Prendre contact avec les personnes âgées, les personnes seules ou les personnes handicapées qui doivent s’autogérer. Offrir une aide de voisinage. Chacun peut prendre personnellement l’initiative. Les paroisses peuvent collaborer avec des associations ou des réseaux de bénévoles. Un petit geste peut faire toute la différence !

On recherche, de plus en plus, des bénévoles dans certains services ou secteurs qui connaissent des difficultés particulières. Des personnes momentanément sans travail peuvent trouver un emploi temporaire dans des secteurs gravement touchés. Cela vaut surtout pour le secteur médical. Les médecins, les infirmières et les professionnels de la santé (en hôpital, dans les centres de soins de santé et dans le cadre des soins à domicile) sont soumis à une pression croissante. Ils ont à peine pu récupérer depuis le mois de mars. Leur effectif devient trop faible par rapport au nombre croissant de patients. Des bénévoles pourraient renforcer temporairement leurs rangs. De même, par exemple, dans les écoles quand les enseignants tombent malades ou pour aider les éducateurs pour l’accueil des enfants. Ou encore pour des services sociaux quand le personnel n’est plus suffisant pour aider les familles ou les personnes en situation difficile. Celui qui a un talent particulier peut réellement l’offrir à bon escient.

De nombreuses entreprises sont profondément affectées par les mesures prises ; des grandes entreprises, mais aussi de petites entreprises indépendantes. Elles ne peuvent pas remplir leur rôle au niveau social et subissent de lourdes pertes financières. Les mesures de soutien du Gouvernement ont été bien accueillies mais ne compensent pas les pertes. Certains sont désemparés ou désespérés. Ils craignent une fermeture ou de tomber en faillite. Nous demandons à nos communautés et à tous les croyants de les soutenir au mieux, de se montrer solidaires et de préserver leurs perspectives d’avenir. Le souci du bien-être mental des personnes touchées par la crise est une responsabilité collective.

La Toussaint et la Commémoration des défunts arrivent dans quelques jours. Nous commémorerons nos défunts bien-aimés avec une photo, une bougie, une fleur ou une prière. Depuis mars, nous n’avons pu dire qu’un très bref adieu à la plupart des défunts, avec une célébration liturgique réduite à sa plus simple expression, en tout petit comité. Une visite au cimetière, près de la tombe ou de l’urne, peut compenser ce manque. Le renforcement des mesures ne permettra malheureusement pas de services religieux avec une assemblée large, le jour de la Toussaint. Mais nous confierons personnellement nos vies à Dieu. Nous remercions les paroisses qui adressent, durant ces prochains jours de novembre, un signe de solidarité aux familles en deuil. Elles peuvent soutenir les personnes ou les familles qui souhaitent commémorer leurs défunts et prier pour eux, par un symbole, un rituel ou un texte de prière. Cela peut également se faire en plein air ou au cimetière. Nos défunts sont enfouis dans notre cœur et dans l’amour de Dieu.

Dans les jours qui viennent, les gouvernements et les responsables politiques édicteront des règles complémentaires ou spécifiques pour tel ou tel secteur de la vie sociale. Ces règles ne s’emboîtent pas toujours, comme dans un puzzle. La progression différente du virus dans les diverses régions ou les différents secteurs, ainsi que la complexité de la lutte médicale contre la Covid, ne permettent pas une simple méthode linéaire. Chaque mesure peut faire l’objet d’une comparaison ou d’une discussion. Néanmoins, en cas de doute ou d’incertitude, nous voudrions appeler toutes les communautés chrétiennes et les croyants à leur responsabilité et à toujours choisir le nombre et les mesures les plus sécuritaires ! C’est la voie la plus difficile à court terme mais la plus sûre à long terme.

Enfin, comme chrétiens, nous croyons au pouvoir de la prière. Nous nous tournons particulièrement vers Dieu source de toute vie et de tout amour, en ce moment difficile. Que Sa main nous bénisse et nous garde du malheur et du danger. Que Sa présence nous protège du découragement ou de la division. Nous demandons à tous les croyants de poursuivre la prière personnelle, en famille ou dans leur communauté, pour que cette crise puisse bientôt être maîtrisée. Nous demandons à toutes les paroisses et communautés chrétiennes d’offrir des temps et des formes de prière en fonction du nombre autorisé de croyants dans l’église. Cela requiert une certaine créativité et une certaine souplesse. L’Église doit être au service de tous ceux qui en ont besoin.

Les Evêques de Belgique remercient leurs collaborateurs pour tous les efforts accomplis et pour les initiatives prises afin d’assurer proximité et soutien à ceux qui en ont besoin en ce moment difficile. De nombreuses activités pastorales ordinaires ne peuvent plus se poursuivre, du moins pas comme auparavant. Cela peut faire mal mais cela ne doit pas nous paralyser. Au contraire, c’est justement en ces temps incertains que le Seigneur nous demande de continuer à témoigner de la solidarité et de la confiance. La fête de Toussaint nous rappelle que nous sommes appelés à être ‘tous saints’, c’est-à-dire à vivre tous de la vie même de Dieu. Telle est l’espérance que le Christ nous donne.

Comme nous, les premiers chrétiens ont vécu l’épreuve. C’est dans l’épreuve qu’ils se sont concentrés sur le mystère de Jésus ; et ils ont découvert que la croix de Jésus avait la forme d’une ancre, l’ancre qui assure la stabilité d’un bateau et qui donne l’espérance aux passagers. C’est ainsi qu’ils ont dessiné souvent la croix sous la forme d’une ancre, pour signifier que l’épreuve est porteuse d’espérance. La lettre aux Hébreux (He 6,19) nous le rappelle : l’espérance est « l’ancre de l’âme », l’ancre de la vie. Aussi plaçons notre espérance dans le Christ, ancre de nos vies.

Les Évêques de Belgique
Toussaint et Commémoration des défunts 2020

9 octobre 2020 – Les Évêques de Belgique réclament l’annulation de la dette des pays en voie de développement et organisent une collecte spéciale

Les Évêques de Belgique en appellent aussi à l’annulation de la dette des pays en voie de développement et organisent une collecte spéciale

La Banque mondiale prévient : plus de cent millions de personnes seront acculées à un statut d’extrême pauvreté en raison de la pandémie. Pour essayer d’enrayer ce processus, des communautés chrétiennes du monde entier lancent un appel à geler la dette des pays en voie de développement au moins pour la durée de cette pandémie. La même demande est adressée au Fonds Monétaire International et à la Banque mondiale. Les Évêques de Belgique appuient cette demande.

Ils prennent l’initiative d’organiser une collecte spéciale pour les pauvres, lors de toutes les célébrations du week-end des 14 et 15 novembre dans le pays. Le produit des collectes sera versé à Entraide & Fraternité et à Broederlijk Delen.

La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont insisté auprès des gouvernements et des créanciers particuliers pour que les dettes soient reportées ou réduites. L’annulation de la dette est le moyen le plus rapide pour dégager les fonds indispensables pour éviter à des millions de personnes de tomber inutilement dans une extrême pauvreté en raison de la pandémie.

Des communautés chrétiennes du monde entier demandent que ces organisations internationales participent elles aussi à ce processus de réduction ou de remise de dette, au moins pour la durée de la crise du Covid-19. Cet appel fait écho à celui lancé par le Pape François pour la Journée mondiale de prière pour le respect de la création, ce 1er septembre. Ce jour-là, le Pape a lancé un appel à la remise des dettes de pays les plus fragilisés, reconnaissant par-là les conséquences dramatiques des crises médicales, économiques, et sociales vécues dans ces pays suite à la pandémie du Covid-19.

Priorité aux plus fragiles

Les initiateurs de cet appel insistent : sans une remise de la dette, le risque est grand pour les pays en voie de développement de ne pas pouvoir disposer des moyens dont ils ont désespérément besoin de toute urgence pour enrayer définitivement la contagion, pour bien soigner les personnes contaminées, et pour atténuer les conséquences économiques et sociales, des dégâts provoqués par le virus, et y parer.

‘Le rôle du FMI et de la Banque mondiale est essentiel pour prendre cette crise à bras le corps, en donnant la priorité aux besoins des plus fragiles, en tirant les leçons du passé, et en essayant de guérir notre monde en l’aidant dans sa reconstruction.’

Les Évêques de Belgique appuient maintenant cet appel car les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale auront lieu la semaine prochaine. L’initiative en a été prise dans notre pays par Entraide & Fraternité et Broederlijk Delen, appuyés par Caritas et le réseau Justice & Paix.

Collecte spéciale lors des célébrations

À l’initiative des Évêques de Belgique, une collecte spéciale sera aussi organisée lors des célébrations des 14 et 15 novembre, qui est aussi la Journée mondiale des pauvres dans l’Église catholique. Le produit en sera versé à Entraide & Fraternité et Broederlijk Delen.

Les Évêques de Belgique
SIPI – Bruxelles, vendredi 9 octobre 2020

24 août 2020 – Protocole de l’Église catholique en vue de la reprise des célébrations liturgiques – À partir du 1er septembre 2020

Pourquoi ce protocole ?

Le présent protocole est modifié suite aux décisions du Conseil national de Sécurité du jeudi 20 août et applicable à partir du 1er septembre 2020.

Il faut garder à l’esprit que le déroulement de chaque célébration peut entraîner des implications pour d’autres paroisses et communautés de croyants. Les croyants et les prêtres célèbrent en effet l’eucharistie dans différentes paroisses. Le présent protocole en tient compte. Il nous propose une direction identique, dans le respect de la responsabilité de l’unité pastorale et des fabriques d’église.

Les églises de monastères, d’abbayes et de couvents accessibles au public peuvent se baser sur le présent protocole.


28 juillet 2020 – 100 personnes au maximum pour les célébrations publiques

En application du Conseil national de Sécurité du 27 juillet 2020, de nouvelles mesures ont été décidées par le Gouvernement fédéral, qui seront d’application à partir du mercredi 29 juillet.

À partir de cette date, 100 personnes au maximum pourront être présentes lors d’une célébration religieuse publique.

La distance d’1,50m reste en vigueur, de même que l’obligation pour les fidèles de porter le masque durant la célébration ainsi que celle de se désinfecter les mains lors de l’entrée dans l’église, cette dernière étant un lieu public.

Ces mesures seront d’application jusqu’à la fin du mois d’août.

Les autres mesures du protocole pour les célébrations dans les églises catholiques restent en vigueur.

Au cœur de l’été, les célébrations eucharistiques demeurent des temps essentiels pour nourrir notre vie spirituelle et notre engagement de chrétien. Nous espérions un assouplissement des restrictions pour participer à l’Eucharistie au mois d’août mais cela ne sera malheureusement pas possible. Il est sage pour l’Église d’assumer avec tous les citoyens une responsabilité collective afin d’enrayer de nouveaux développements du Covid-19.

Conscients que la crise du Covid-19 est loin d’avoir épuisé toutes ses conséquences, nous portons dans la prière celles et ceux qui en sont particulièrement affectés.

Les évêques de Belgique
28 juillet 2020

10 juillet 2020 – Le port du masque est obligatoire dans les lieux de culte

Dès demain, samedi 11 juillet, le port du masque sera obligatoire dans les lieux de culte. Le Comité de concertation des différents gouvernements de notre pays a pris cette décision, ce jeudi soir. Le port du masque sera aussi obligatoire dans les magasins, théâtres, salles de musique et de conférence, bibliothèques et musées.

Le Comité de concertation a pris cette décision en présence du Groupe d’Experts en charge de la stratégie de déconfinement (GEES), a rapporté la Première Ministre Sophie Wilmès : « Les experts ont présenté un nouveau rapport recommandant le port obligatoire du masque. Ils s’alignent ainsi sur l’avis du Conseil supérieur de la Santé ». Le non-respect de cette obligation est passible de sanction pénale. Un Conseil national de sécurité électronique validera aujourd’hui les décisions du Comité de concertation.

En plus du port du masque, le Gouvernement insiste auprès des citoyens pour l’application des autres règles de conduite. Il rappelle que le port du masque est une protection complémentaire. Le lavage, la désinfection des mains et le maintien d’une distance de sécurité de 1,5 m sont et restent des règles de base. Ces règles continuent pleinement à s’appliquer aux célébrations dans les églises. Le port obligatoire du masque y est désormais rajouté.

Pour le protocole complet des célébrations dans les églises : cliquez ici

La Conférence des évêques de Belgique
SIPI – Bruxelles, vendredi 10 juillet 2020

29 juin – Une espérance à offrir

Une espérance à offrir

Les semaines que nous venons de vivre ont été historiques. A beaucoup d’égards, elles furent aussi éprouvantes. Bien des personnes, des familles et des communautés ont été durement atteintes, que ce soit par le deuil, la maladie, la perte d’un emploi, l’isolement. Nous pensons d’abord à elles, et tenons à leur exprimer toute notre compassion.

Ce temps de confinement nous a aussi permis à tous d’observer de nombreux gestes de solidarité. Tant de gens ont donné de leur temps, de leurs talents. De voisins ou de parfaits inconnus, ils se sont fait le prochain. Nous croyons que Dieu n’a pas été absent : malgré les moments d’obscurité, nous avons pu percevoir sa proximité et sa Pâque plus forte que les ténèbres. Nous rendons grâce pour ces nombreux signes de l’Esprit à l’œuvre.

Pour les chrétiens, l’impossibilité de vivre les sacrements et de se retrouver en communauté a constitué une véritable épreuve. Être éloignés de nos frères et sœurs nous a coûté. Nous tenons à vous remercier très vivement d’avoir pris soin de respecter les lourdes règles qui nous étaient imposées. C’est avec prudence, mais avec une joie profonde, que nous pouvons, depuis quelques semaines, goûter à nouveau à la communion communautaire « en présentiel ».

Loin de nous immobiliser, ce temps de confinement nous a aussi permis de faire preuve d’une créativité nouvelle. Dans tant de paroisses, d’unités pastorales, de communautés, des baptisés se sont levés, se sont mis ensemble, ont pris des initiatives. Parfois de façon très humble, dans l’urgence, vous avez inventé de nouvelles manières de faire Église. Nous avons été touchés par ces gestes de sollicitude, ces services concrets, cette inventivité pastorale. Sans doute avons-nous aussi découvert – ou redécouvert – certaines dimensions que la routine risque parfois de nous faire oublier : l’écoute des autres et de la Parole, la prière personnelle ou familiale, l’importance d’un rythme de vie apaisé pour la réflexion, la relecture, le dialogue. Parallèlement, nous avons ressenti en creux combien nous étaient essentielles la rencontre, l’affection, l’entraide, la communion entre nous et avec Dieu. Nous vous encourageons à demeurer en éveil, à ne pas cesser de rester créatifs. Ensemble, continuons à rendre nos communautés plus belles parce que plus fraternelles, plus sensibles aux blessures de chacun et aux soifs de ce monde. Continuons de soigner nos célébrations pour qu’elles soient sources d’intériorité et d’engagement.

Voilà que demain pointe déjà le jour. Le monde d’après sera-t-il différent du monde d’hier ? Là où il se trouve, chacun a en tout cas le pouvoir de le rendre meilleur. L’épreuve nous a d’ailleurs permis d’identifier quelques défis majeurs pour notre temps. Comment apporter notre soutien aux victimes d’une crise sociale dont nous commençons seulement à percevoir les effets ? En particulier, comment accompagner les jeunes et nous montrer solidaires des personnes âgées, si souvent frappées par la solitude ? Comment offrir une place à ceux que notre société tend à laisser de côté ou aux portes de nos frontières ? Comment donner considération et dignité à ceux qui travaillent au service de tous, trop souvent dans la précarité ? Comment chercher du sens et cultiver l’espérance face aux incertitudes ? Comment accueillir et respecter la vulnérabilité de nos vies ? Comment nous engager face à l’immensité des défis écologiques, sociaux, économiques ?

Sur aucune de ces questions, nous n’avons de formule magique. Mais nous pouvons puiser dans notre foi et nos partages communautaires des ressources pour discerner, et pour agir aux côtés des autres individus et groupes de notre société. Nous invitons les communautés chrétiennes à s’engager, d’un même élan, dans le cœur de Dieu et au cœur du monde. Nous y sommes envoyés par le Christ, par notre baptême. Confronté à cette pandémie, ce monde, capable de grande générosité, est aussi en proie au doute. Offrons-lui notre solidarité, notre espérance et la joie de l’Évangile.

Que cet été soit un temps propice pour nous reposer et nous connecter à l’essentiel. Qu’il nous offre aussi l’occasion de rechercher activement le désir que Dieu a pour chacun de nous, pour Son Église et pour notre monde.

En profonde communion avec vous,

Vos évêques
25 juin 2020


3 juin 2020 – Nous célébrerons bientôt à nouveau ensemble dans nos églises !

Le Conseil national de Sécurité a accordé aujourd’hui (ce 3 juin) son feu vert aux cultes de notre pays, pour la reprise des célébrations liturgiques publiques à partir du lundi 8 juin.

Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué à permettre cette reprise après une longue attente.

Les mesures de sécurité décidées et approuvées par le Gouvernement et qui devront être appliquées, ont été transmises à tous les responsables pastoraux locaux et aux fabriques d’église, fin de la semaine dernière. Elles sont disponibles sur le site web CathoBel. Leur mise en œuvre est en cours. Les responsables pastoraux locaux décideront du moment où ils seront prêts pour la reprise des célébrations. La sécurité et la santé de chacun sont primordiales.

L’une des mesures les plus importantes dans le cadre de cette première phase de déconfinement pour les cultes est la limitation à 100 participants par célébration, ou 200 à partir du 1er juillet. Lorsque c’est insuffisant, nous proposons que les fidèles se joignent aux célébrations du weekend dans d’autres églises ou d’organiser temporairement plus de célébrations sur place. Les célébrations de la semaine reprendront également dans de nombreuses églises.

Nous tenons également à exprimer nos remerciements. Pour la compréhension et la patience qui furent les vôtres pendant ce long moment où nous n’avons pu célébrer ensemble dans les églises ; pour les alternatives créatives spontanément cherchées et mises en place via la radio, la télévision et des nombreux livestreams ; pour la prière individuelle à la maison, à l’église, dans une chapelle de campagne et tant d’autres lieux ; pour l’échange de prières et d’autres textes encourageants ; pour tant de nourriture spirituelle offerte par CathoBel, Dimanche, les médias sociaux et autres canaux ; pour ce souci des autres exprimé par un appel téléphonique, un mail, une carte, un WhatsApp, une visite dans le respect de la distance, des courses faites les uns pour les autres et toute autre aide spontanément offerte ; et surtout pour la proximité témoignée à ceux qui ont perdu un proche ou qui ont été atteints par le virus.

Pendant de nombreuses semaines, nous n’avons pas pu célébrer ensemble dans nos églises, mais nos liens profonds ont cherché et trouvé beaucoup d’autres voies.

Les évêques de Belgique
SIPI, le 3 juin 2020

29 mai – Nous traverserons ensemble la crise du coronavirus

Le 3 juin, le Conseil national de Sécurité décidera de la date où tous les cultes de notre pays pourront à nouveau se réunir pour tenir des services religieux. Entretemps, les mesures de sécurité qui devront être appliquées, ont été approuvées. Elles seront transmises dès aujourd’hui à tous les responsables pastoraux locaux. Ils pourront ainsi entreprendre les préparatifs nécessaires à la reprise des célébrations.

Ce week-end, nous célébrons la grande fête de la Pentecôte. Nous ne pourrons pas encore la célébrer ensemble dans nos églises, mais cela ne nous empêchera pas de prier le Père d’envoyer son Esprit sur l’Eglise et sur le monde. Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi, dons qui nous font grandir au service des autres.

La première phase délicate de sortie du confinement pour nos églises pourra maintenant espérons-le, débuter bientôt. Pour cette première phase, le gouvernement a fixé un nombre maximum de 100 fidèles par célébration. Une distance entre les fidèles d’1,5 mètre dans tous les sens devra également être respectée, ce qui réduira peut-être leur nombre dans les petites églises. Ce ne sera pas facile mais il y va de la sécurité et la santé de tous.

Toutes ces mesures rendront sans aucun doute nos célébrations un peu moins cordiales dans un premier temps. Nous n’en serons pas moins nourris de la Parole de Dieu et de son Pain de vie, dans le souffle de l’Esprit. Et pour ceux dont la santé est fragile ou qui hésitent à participer à l’Eucharistie dans ces conditions restrictives, il va de soi que les célébrations à la radio et à la télévision se poursuivront.

Les lignes directrices pour célébrer ensemble sont rassemblées dans un « protocole », élaboré sous la direction d’experts et approuvé par les autorités. Les responsables pastoraux locaux recevront ce protocole dès aujourd’hui. Il est par ailleurs consultable sur Cathobel et sur Kerknet. Pour une information plus concrète sur les lieux et heures de célébration de l’eucharistie locale, il est souhaitable de contacter le responsable local.

Ce nouveau ‘vivre ensemble’ qui marque la sortie progressive de la crise du coronavirus, exige créativité et engagement. Il suppose une attention soutenue pour ceux qui subissent de plein fouet la crise dans ses dimensions sanitaires, économiques et sociales.

Une fois de plus, nous remercions tous ceux qui s’engagent pour leurs semblables, qu’ils soient proches ou plus éloignés. Nous en avons eu de bons exemples en de nombreux endroits, ces dernières semaines.

La crise du coronavirus est et sera plus légère si nous continuons à la traverser ensemble.

Sainte fête de Pentecôte !

Les évêques de Belgique
29 mai 2020

14 mai – Les cultes travaillent au déroulement des célébrations « déconfinées »

Le protocole préparé par les évêques de Belgique est prêt et va être soumis au Conseil national de Sécurité.

Les cultes reconnus de notre pays se préparent à une reprise des célébrations dans les églises, les temples, les mosquées et les synagogues.

À la demande du Gouvernement fédéral, ils élaborent actuellement un protocole reprenant en détail la manière dont les célébrations pourront se dérouler ainsi que les mesures de protection à appliquer pour prévenir autant que possible une infection par le coronavirus.

Aujourd’hui, les Évêques de Belgique ont achevé la préparation du protocole des catholiques. Ce dernier a été rédigé en collaboration avec des experts virologues et sera soumis au Conseil national de Sécurité pour avis et approbation.

De multiples demandes parviennent aux Évêques souhaitant la reprise des célébrations publiques. Ils s’en sont fait les interprètes auprès des autorités civiles et des experts qui conseillent le Gouvernement. Tous sont conscients de la priorité absolue que constituent la santé et la sécurité de ceux qui entrent dans une église.

Les Évêques sont heureux d’apprendre que le nombre de personnes présentes lors de funérailles ou d’un mariage pourra être porté à 30, dès ce 18 mai 2020.

Pour la Région wallonne, les Gouverneurs de Province étudient la possibilité de permettre à nouveau la célébration des funérailles, sans eucharistie, dans l’église.

En ce qui concerne les baptêmes, les Évêques préfèrent aligner la date de leur reprise sur celle des célébrations eucharistiques dont ils espèrent le redémarrage le plus rapide possible.

Les évêques de Belgique
14 mai 2020

5 mai – Les chefs de culte négocient pour la reprise des célébrations

Les chefs des cultes reconnus en Belgique ont été reçus par le Ministre de la Justice Koen Geens. Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai, et Mgr Johan Bonny, Évêque d’Anvers, y ont représenté le culte catholique. La réunion s’est déroulée dans un excellent esprit de travail et en bonne concertation avec l’ensemble des chefs de culte.

Le Ministre de la Justice a exprimé sa reconnaissance aux représentants sur la manière dont ont été appliquées les règles édictées par le Conseil national de Sécurité du Gouvernement Fédéral.

La reprise progressive des cultes publics est examinée avec le Conseil national de Sécurité, en prévoyant toutes les règles de sécurité sanitaires.

Un message commun sera adressé par les responsables des cultes dès qu’un accord sera conclu, et ce en fonction du déconfinement progressif en cours.

Il est rappelé que les églises restent normalement ouvertes pour la prière personnelle, dans le respect des distanciations sanitaires et que les célébrations enregistrées peuvent se dérouler avec un maximum de 10 personnes présentes en ce compris celles qui procèdent à l’enregistrement.

Les Évêques ont toute confiance dans le travail constructif en cours et plaident pour la reprise la plus rapide des célébrations publiques.

Les Évêques de Belgique
SIPI – Bruxelles, mardi 5 mai 2020

28 avril – Pour une reprise des célébrations liturgiques dans les églises

Les Évêques de Belgique souhaitent la reprise de célébrations liturgiques dans les églises.

Les Evêques de Belgique se sont réunis en vidéoconférence dans le but d’organiser progressivement la reprise de célébrations liturgiques publiques. Leur désir est grand de reprendre ces célébrations en concertation avec les responsables de tous les cultes reconnus en Belgique, ainsi qu’avec le Gouvernement fédéral et les entités fédérées.

Les Evêques sont particulièrement sensibles au désir souvent exprimé de pouvoir participer à nouveau « en présentiel » à des célébrations.

En tout état de cause, les normes de protection sanitaire devront être respectées, il y va de la santé et de la responsabilité de tous.

Des contacts sont en cours avec les différents Gouvernements du pays. Les Evêques demandent que le phasage de reprise des célébrations soit intégré dans les grandes lignes définies par le Conseil national de Sécurité et les Gouvernements en date du 24 avril dernier.

Les évêques de Belgique
Le 28 avril 2020

16 avril 2020 – Suivi des mesures de confinement

Les Évêques belges prennent note de la décision du Conseil national de Sécurité du 15 avril 2020 de prolonger jusqu’au 3 mai 2020, les mesures d’endiguement du coronavirus. Ils remercient le Gouvernement fédéral, les Gouvernements régionaux et les différentes équipes d’experts, pour la bonne gestion de la crise du coronavirus.

La décision du 15 avril 2020 notifie que toutes les mesures prises par les autorités civiles et religieuses concernant les célébrations religieuses ou activités ecclésiales sont maintenues jusqu’au 3 mai 2020. Dès modification des mesures générales par un prochain Conseil National de Sécurité, le Conseil permanent de la Conférence des Évêques examinera avec les autorités civiles comment l’Église peut modifier ses mesures, en quels lieux et dans quelles conditions. Une nouvelle communication sur ce sujet suivra alors dès que possible.

Les Évêques mesurent le poids des mesures d’endiguement de la propagation du coronavirus sur la vie ecclésiale dans tous ses aspects. Sacrements, célébrations de prière, catéchèse, initiatives diaconales, initiatives de formation, visites à domicile, réunions et rencontres ne peuvent avoir lieu jusqu’à nouvel ordre ou seulement sous forme minimale, dans le respect des règles de sécurité. Nous rappelons que l’Arrêté Ministériel du 3 avril 2020 a précisé certains articles de l’Arrêté du 23 mars 2020. Sont autorisés : les funérailles religieuses à l’église mais uniquement en présence de 15 personnes maximum (sauf en Wallonie), dans le respect d’une distance de 1,5 mètre entre elles ; les mariages religieux, mais uniquement en présence des époux, de leurs témoins et du ministre du culte. Les Évêques demandent instamment que tous les collaborateurs respectent scrupuleusement les règles imposées. En même temps, ils invitent tous les collaborateurs à entretenir le contact avec leur communauté via des canaux sans risque, en particulier avec les malades, les personnes fragilisées ou isolées. Par ailleurs, il reste indispensable et possible de soutenir les ‘personnes dans le besoin’.

Du fait de la prolongation des mesures, un certain nombre d’activités pastorales prévues généralement au printemps ou en mai, ne pourront pas avoir lieu. Nous avions déjà décidé que les premières communions et les confirmations seraient reportées jusqu’à l’année scolaire suivante. Mais nous pensons aussi aux pèlerinages, aux célébrations mariales ou aux rencontres de jeunes et les activités pastorales normalement prévues pendant les vacances d’été, à l’étranger ou non (comme les pèlerinages à Lourdes), auxquels participent aussi nombre de personnes âgées, malades ou souffrant d’un handicap. Nous conseillons aux organisateurs d’annuler ces activités à temps.

Enfin, les Évêques invitent les fidèles à envisager cette crise comme une opportunité et pas seulement comme un fléau. Chaque revers nous invite à réfléchir, nous lance de nouveaux défis et fait appel à notre créativité. Comme l’a dit le Pape François dans une interview : Il nous faut comprendre que notre trésor réside dans les petites choses. Les petits gestes de tendresse, d’affection et de compassion risquent de se perdre dans l’anonymat de la vie quotidienne, alors qu’ils sont cruciaux et essentiels. Ces détails de la vie quotidienne donnent un sens à la vie. Ils tissent un lien et une communication entre nous. Et il a ajouté : Mettons à profit ces jours difficiles !

Les évêques de Belgique
SIPI – Bruxelles, jeudi 16 avril 2020

8 avril : Faisons sonner les cloches le jour de Pâques !

Pâques 2020 : faisons sonner les cloches de toutes les églises de notre pays

Les évêques de Belgique demandent de faire sonner les cloches de toutes les églises, le jour de Pâques à midi.

Dimanche prochain, le 12 avril, les chrétiens du monde entier célébreront la fête de Pâques. L’épidémie de coronavirus les empêchera pourtant dans de nombreuses régions du monde, de se rassembler dans les églises pour célébrer ensemble cette fête si importante. C’est totalement exceptionnel. A côté de la prière à la maison ou en famille, ils ne pourront suivre les célébrations liturgiques que par le biais de la radio, de la télévision et en livestreaming. Tout comme la Semaine Sainte, Pâques sera silencieux.

Pourtant ce sera vraiment Pâques ! C’est dans un moment difficile comme celui-ci que le message de Pâques révèle toute sa richesse et sa lumière : Jésus a vaincu la mort ; l’espérance surmonte le désespoir ; ce qui semblait fragile devient fort. La vie aura le dernier mot, pas la mort.

Après une Semaine Sainte silencieuse, les évêques de Belgique veulent donner une résonance tout à fait particulière à cette Bonne Nouvelle. Ils demandent que les cloches de toutes les églises de notre pays sonnent le dimanche de Pâques à midi. Après leur silence obligatoire du Vendredi Saint et du Samedi Saint, elles pourront à nouveau sonner de manière festive à Pâques !

Puissent-elles être un signe de réconfort et d’espérance pour les victimes du coronavirus et leurs proches. Puissent-elles encourager ceux qui luttent contre le virus, en particulier tous les soignants. Puissent-elles nous unir tous les uns aux autres. Cette année aussi, nous célébrerons Pâques.


30 mars : premières communions et confirmations

Report des premières communions et confirmations

Le virus corona nous oblige à une extrême prudence. Les évêques de Belgique ont donc décidé, ce 30 mars 2020, que les célébrations de confirmation et des premières communions prévues entre Pâques et la Pentecôte n’auront pas lieu à la date prévue. Les confirmations sont reportées aux mois de septembre ou d’octobre. Les premières communions sont reportées à la prochaine année scolaire.

Chaque diocèse proposera des dispositions en fonction de sa situation spécifique et en assurera la communication.

Les raisons de ce report sont évidentes. Même en cas d’assouplissement des mesures actuelles, le Gouvernement ne permettra pas les célébrations religieuses avec une assistance nombreuse composée de familles et de générations différentes (dont des grands-parents), ne tenant pas compte non plus du vécu récent de ces familles avec le virus corona.

Les enfants devront tout mettre en œuvre pour la réussite de leur année scolaire le dernier mois de celle-ci, en particulier les futurs confirmands de 6ème année primaire en vue de leur qualification pour les humanités. En ce sens, l’organisation des confirmations en juin n’est pas opportune.

Même si les paroisses ou les catéchistes ne peuvent actuellement plus organiser de réunions, nous leur demandons de garder contact avec les enfants et les jeunes qui préparent leur première communion ou leur confirmation par courrier, par email, par streaming ou par téléphone par exemple. Dès la fixation d’une nouvelle date, ils adapteront leurs réunions en fonction de celle-ci.

Les évêques remercient tous ceux qui travaillent à une communication optimale avec les enfants et les jeunes qui se préparent à la première communion ou à la confirmation, qui les aident à comprendre cette décision difficile et à effectuer sereinement le passage vers une nouvelle date.

Les présentes directives sont établies en conformité avec celles des évêques du lundi 23 mars dernier.


23 mars : Semaine sainte

Semaine Sainte : toutes les célébrations religieuses publiques sont annulées.

Directives des évêques de Belgique

La propagation du coronavirus contraint toutes les autorités et institutions publiques de notre pays à une extrême prudence. L’Église veut, elle aussi, endiguer la propagation de ce virus. Les évêques de Belgique ont dès lors décidé de prolonger la suspension de toutes les célébrations religieuses publiques et ce jusqu’au 19 avril inclus. Ces dernières reprendront lorsque les autorités tant civiles qu’ecclésiastiques l’auront autorisé. Les évêques prennent ces mesures conformément aux adaptations possibles pour la célébration du temps pascal, telles que le Pape François les a proposées et données en exemple.

Tous les services liturgiques de la Semaine Sainte (5-12 avril 2020) sont suspendus. Chaque évêque peut établir une exception pour quelques lieux afin que les fidèles puissent suivre ces services à la radio, à la télévision ou en livestream. Seuls les collaborateurs nécessaires pour l’enregistrement de la célébration pourront se trouver dans l’église. Ils respecteront avec soin les règles de la ‘distance sociale’.

Cette suspension s’applique à toutes les églises et chapelles où se célèbre publiquement le culte, y compris les chapelles ou lieux de prière des monastères, des institutions catholiques ou des lieux de pèlerinage. Elle s’applique également aux communautés non-catholiques qui font usage des églises ou des chapelles catholiques. Les communautés contemplatives ou monastiques célébreront la prière des heures et les offices de la Semaine Sainte en cercle fermé, sans hôtes, ni visiteurs.

L’information sur les services liturgiques diffusés à la radio, à la télévision ou en livestream pendant la Semaine Sainte sera disponible sur le site de CathoBel et de Kerknet ainsi que sur les sites diocésains ou vicariaux.

1. Dimanche des Rameaux
Bien qu’il n’y ait pas de célébrations publiques, quelques célébrations avec seulement quelques personnes sont prévues en vue des diffusions à la radio, à la télévision ou en livestream. Elles se dérouleront en cercle fermé et dans le respect de la distance de sécurité prescrite. Les rameaux bénits ne seront mis à disposition ni à l’intérieur ni à l’extérieur de l’église. Il y a pour cela une double raison. Une raison liturgique : ces rameaux font partie de la liturgie du dimanche des Rameaux. Une raison préventive : éviter tout rassemblement.

2. Messe chrismale
La bénédiction des Saintes Huiles et la consécration du Saint Chrême (pour le baptême, la confirmation, l’ordination presbytérale et l’onction des malades) aura lieu en cercle fermé et sera présidée par l’évêque et quelques prêtres. Chaque évêque a également la possibilité de reporter la célébration de la messe chrismale jusqu’à l’autorisation de reprise des célébrations liturgiques publiques. Les Saintes Huiles seront distribuées après la pandémie, selon les directives de chaque diocèse.

3. Jeudi Saint, Vendredi Saint, Veillée pascale et Pâques
Seules les célébrations avec quelques personnes en vue de leur diffusion à la radio, à la télévision ou en streaming pourront avoir lieu. Elles se dérouleront en cercle fermé, dans le respect de la distance de sécurité prescrite.

En raison des mesures actuelles, le sacrement de réconciliation individuel ne pourra être conféré. Les évêques de Belgique autorisent les fidèles à reporter leur confession pascale à une date ultérieure. Ou, comme l’a récemment déclaré le Pape François au vu des circonstances exceptionnelles de cette année : Oui, il est possible de recevoir le pardon de Dieu sans prêtre. Si tu ne trouves pas de prêtre pour te confesser, parle avec Dieu, il est ton Père, et dis-lui la vérité : ‘Seigneur, j’ai commis le mal en ceci, en cela, …” Demande-lui pardon de tout ton cœur avec l’acte de contrition et promets-lui : “Je me confesserai plus tard, mais pardonne-moi maintenant”. Et tu reviendras immédiatement dans la grâce de Dieu.

Comment célébrer Pâques sans confession ni communion, ou ‘faire ses Pâques’ cette année ? En faisant ce qui est possible : prier à la maison, seul ou en famille ; lire et méditer les lectures et les prières prévues pour la Semaine Sainte ; suivre une célébration liturgique à la radio, à la télévision ou en livestream.

4. Baptêmes d’adultes
Cette année, les baptêmes d’adultes ne pourront avoir lieu ni la nuit, ni le jour de Pâques. Les évêques sont unis à tous ceux qui se préparent de longue date à leur baptême pour Pâques. Ils comprennent leur déception et leur demandent de la patience. Ils leur proposeront dès que possible une autre date ou une autre période pour leur baptême.

5. Baptêmes et mariages religieux
Tous les baptêmes et mariages religieux sont reportés jusqu’à ce que ces célébrations soient à nouveau possibles. Les évêques prennent cette décision difficile, tout en partageant la déception de tous ceux qui avaient préparé avec soin et attendaient intensément leur mariage ou le baptême de leur enfant.

6. Confirmations et premières communions
Les célébrations de la confirmation et de la première communion prévues jusqu’au 19 avril ne pourront malheureusement pas avoir lieu. C’est une décision grave dont nous mesurons pleinement l’impact pour les enfants et les jeunes concernés, pour leurs familles et pour la paroisse. En ce qui concerne les confirmations et premières communions prévues après le 19 avril, il est trop tôt en ce moment de prendre des décisions définitives. Les évêques communiqueront le plus tôt possible et dès que les mesures du gouvernement le permettront, les informations nécessaires.

7. Ouverture des églises
Sauf décision contraire de la commune, les églises restent ouvertes pour la prière individuelle et le recueillement quand c’est possible. L’église, en tant qu’espace public, est bien évidemment soumise aux mesures gouvernementales, dont la distance de sécurité.

8. Campagnes de Carême Entraide et Fraternité et Broederlijk Delen
Les campagnes annuelles de Carême des deux organisations liées à l’Église ne sont quant à elles pas suspendues. Seules les collectes ecclésiales en liquide ne pourront avoir lieu. Les évêques appellent les fidèles à poursuivre la solidarité avec les populations et les pays dans le besoin et à effectuer leur don annuel par virement bancaire. Pour Entraide et Fraternité via le compte BE68 0000 0000 3434 et pour Broederlijk Delen via le compte BE12 0000 0000 9292.

9. Les cloches de remerciement et d’espérance
Les évêques s’associent à toutes les marques de gratitude et d’estime de la population envers ceux qui s’investissent dans la lutte contre le coronavirus : médecins, infirmières et infirmiers, services de police et d’urgence, décideurs politiques et leurs administrations. Les paroisses qui le souhaitent peuvent bien sûr s’associer à ceux qui applaudissent le soir les personnes engagées dans la lutte contre le coronavirus. Elles peuvent mettre par exemple une bougie devant la fenêtre ou faire sonner les cloches (de préférence les cloches de l’angélus à celles des fêtes).

10. Médias
Les diocèses restent autant que possible en contact avec l’ensemble des croyants, aussi bien au plan national qu’au plan diocésain, par le biais de messages vidéo ou en livestream. Vous trouverez les liens utiles et les aperçus sur les pages interdiocésaines et diocésaines de CathoBel ou de Kerknet.
La RTBF et la VRT essayent de poursuivre la diffusion, le dimanche, des célébrations eucharistiques à la radio et à la télévision. RCF, KTO, France 2, Radio Maria et NPO Nederland diffusent également des célébrations religieuses.


18 mars : Funérailles en cercle restreint

Nos évêques nous redisent que les funérailles doivent avoir lieu uniquement en cercle très restreint.

Compte tenu des nouvelles mesures édictées par les autorités, les évêques belges rappellent que les funérailles religieuses ne peuvent momentanément avoir lieu qu’en cercle très restreint. Cela signifie que seuls quelques proches parents pourront être présents dans l’église et à une distance suffisante les uns des autres.

Une seconde possibilité est de se limiter à une prière d’adieu au cimetière. Également en cercle très restreint.

Lorsque la pandémie aura pris fin, des célébrations de commémoration seront organisées pour toutes les personnes décédées durant cette période de lutte contre la pandémie.


16 mars : Suspension des baptêmes et mariages religieux

Les autorités civiles ont pris des mesures plus restrictives contre le Covid 19.

Seules des funérailles en cercle restreint sont possibles.

En conséquence, les baptêmes et mariages religieux ne sont plus autorisés, même en cercle restreint.


12 mars – Suspension des célébrations publiques jusqu’au 3 avril

En raison de l’expansion de l’épidémie du Corona virus, les évêques de Belgique décident ce jour de suspendre toutes les célébrations liturgiques publiques dans notre pays. Cette décision est effective dès ce week-end du 14 mars et restera en vigueur jusqu’au vendredi 3 avril au moins.

Les baptêmes, mariages et funérailles pourront se dérouler en cercle restreint.

Pour les autres rencontres et réunions pastorales, la plus grande prudence sera demandée.
Les églises demeureront ouvertes pour la prière ou la méditation personnelle.

Les évêques appellent les croyants à vivre ce carême comme un temps de prière, de conversion, de partage fraternel, et d’une plus grande attention à autrui.

Les textes bibliques habituels de la liturgie continueront à inspirer individuellement ou en famille notre progression vers Pâques.

Les sites web de CathoBel, Kerknet, KTO, RCF, Kerk en Leven, les célébrations en radio-tv, RTBF et VRT, les diffusions en live-streaming pourront y contribuer.

Pour les questions relatives aux conséquences de ces décisions, on s’adressera aux évêchés/Vicariats.

Les évêques expriment toute leur reconnaissance à tous ceux et celles qui mettent tout en œuvre pour arrêter l’extension du Covid19 et qui entourent de leurs meilleurs soins les personnes atteintes par la maladie.

Nouveau protocole – 1er septembre 2020