
Premier numéro 2020 de la revue du CHIREL Bw
Il nous invite à découvrir les archives de l’archevêché de Malines… Suivez le guide !
Visite aux Archives de l’archevêché de Malines
Rencontre avec Gerrit Vanden Bosch
Entretien réalisé par Annette Hendrick et Jean-Louis Moreau
Malines, rue de Merode, le 14 février. Nous avons rendez-vous au Centre Pastoral diocésain. Gerrit Vanden Bosch, archiviste de l’archevêché, nous présente son dépôt. Le cadre est magnifique, l’accueil chaleureux. Autour d’une tasse de café, le gardien des lieux retrace pour nous la genèse du formidable patrimoine qui lui est confié : plus de deux kilomètres de documents de tout format – registres, dossiers, chartes, plans, photos – dont les plus anciens sont même antérieurs à la création du diocèse en 1559.
Du 16e au 18e siècle, le Brabant wallon fit partie du diocèse de Namur, créé également en 1559. Mais lors du Concordat de 1801, il fut rattaché à l’archidiocèse de Malines, pour faire coïncider le plus possible les limites de cette circonscription ecclésiastique avec celles des départements de la Dyle et de l’Escaut.
En 1962, le cardinal Suenens divisa l’archidiocèse de Malines-Bruxelles en trois vicariats territoriaux, dont celui du Brabant wallon. Le territoire de ce dernier correspondait à celui de la province du Brabant wallon… créée 30 ans plus tard !
Les archives de l’archevêché contiennent par conséquent des milliers de documents relatifs à l’histoire de la « Jeune Province » – spécialement pour les 19e et 20e siècles.
Gerrit Vanden Bosch en a rassemblé quelques-uns sur les solides tables qui ont naguère servi aux séminaristes. Histoire de montrer l’intérêt des archives malinoises pour les chercheurs brabançons. Tasse de café en main, nous commençons l’entretien.
Jean-Louis Moreau : Monsieur Vanden Bosch, merci de nous accueillir. Où sommes-nous ?
Gerrit Vanden Bosch : Dans la chapelle de l’ancien grand séminaire épiscopal, construite en 1955 à l’initiative du cardinal Van Roey, mais désaffectée en 1970. Les archives de l’archevêché sont installées ici depuis 2004. Elles avaient connu plusieurs déménagements auparavant : elles furent logées successivement dans les greniers du palais de l’archevêque, dans l’ancien « Refuge » de l’abbaye de Saint-Trond et dans l’ancienne bibliothèque du grand séminaire. Ici, les conditions de conservation sont bien meilleures… quoique pas encore idéales au niveau des conditions climatiques.
J.-L. M : Pouvez-vous nous dire en gros comment sont organisées les archives de l’archevêché ?
G. V. B. : Les archives sont réparties sur deux sites. Les archives dynamiques et semi-statiques se trouvent au palais épiscopal, au Wollemarkt. Leur masse est de quelque 500 mètres linéaires. On y trouve les archives des derniers archevêques depuis Suenens, celles du tribunal ecclésiastique et celles concernant le temporel de l’archevêché (la gestion financière, le personnel). Le dépôt où nous nous trouvons, l’ancienne chapelle du séminaire, accueille depuis 2004 quelque deux kilomètres d’archives.
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Vous pouvez aussi vous procurer le numéro 1/2020 de la Revue d’Histoire du Brabant wallon, en prenant contact avec le CHIREL.