
Ce jeudi 12 février, marquait la 2è étape du parcours proposé par la Pastorale des Aînés à ses membres et sympathisants invités à se pencher sur cette question dans le droit fil du thème de l’année. Une trentaine de participants ont écouté l’oratrice du jour Mme Cantineau, se prêtant de bon gré aux exercices didactiques et au dialogue improvisé dans un stimulant remue-méninge…
Partant de son expérience dans l’enseignement, la conférencière a témoigné du parcours du Seigneur dans sa vie, parcours qu’elle n’aurait jamais cru possible à ses débuts. Une expérience fondatrice qui l’aide à entrer dans le thème de ce jour. « Comment nous ouvrir davantage aux autres, tout en étant fidèles à nous-mêmes et à nos racines ? », a-t-elle demandé d’emblée. « Nous ne pouvons pas imaginer une Eglise ouverte et libre si nous sommes mal enracinés. Nous devons sentir nos racines, c’est la Parole de Dieu qui nous enracine, Elle est à la fois notre terreau et notre substance. »
Fine pédagogue, la conférencière avait pris soin de disposer non loin du micro, Bible, icône, Ménorah … c’est donc de la Ménorah qu’elle est partie pour expliquer d’où viennent nos racines : le judaïsme qui parcourt la Parole de Dieu depuis des générations. « La Ménorah représente l’homme en prière. Le christ, met l’homme debout. Celui-ci est invité à se déplacer, à aller vers l’autre cet inconnu, porteur de vie, à être corps, cœur et tête. »
Faisant le geste du signe de la Croix, la responsable de la liturgie explique que ces trois pôles façonnent l’être humain : le mental (tête), l’émotionnel (cœur), et l’instinct (corps). Avec le signe de croix ces trois pôles se rejoignent. Le signe de croix exprime notre foi qui les unifie.
Les images d’un petit garçon se frayant un chemin jusqu’au pape, montant sur ses genoux et s’asseyant carrément sur le siège papal ont fait le tour du monde. Voilà une belle façon de dire que le message du Christ nous invite à vivre les choses plutôt qu’à y adhérer. Nous avons à réveiller l’enfant qui est en nous, car cet enfant-là, quand il désire, c’est son désir qui est le plus fort. Il renouvelle notre regard, nous ouvre à une autre manière de recevoir, nous fait respirer différemment.
Cette manière d’adhérer à la vie chrétienne est inspirante pour nos communautés lorsqu’elles se réunissent en assemblées autour de célébrations plus vivantes, plus parlantes, plus vraies. Mais c’est en faisant l’unité de ce que nous sommes que nous permettrons à nos communautés d’être fidèles à leurs racines pour se déployer ouvertes et libres.
Bernadette Lennerts