Les jeunes générations ne se souviennent sans doute pas du temps où les chorales n’étaient là que pour chanter et «  mettre des chants dans la messe  ». Le Concile Vatican II a voulu remettre à l’honneur ce service d’Eglise comme faisant partie intégrante de nos célébrations. « Il s’agit d’un ministère au service de la communauté qui célèbre  », qui aide l’assemblée à mieux participer, a rappelé Mgr Hudsyn dans son allocution. « Servir l’assemblée et servir la liturgie, c’est donc avoir des interventions chantées ajustées à ce que nous invite à vivre la liturgie. » Pour la chorale c’est accompagner la démarche liturgique. Son but est de faire chanter l’assemblée, de « l’inviter à prendre sa place chantante  », sachant stimuler et soutenir son chant dans un dialogue alterné, où choristes, assemblée, solistes et musiciens se répondent.
Lieu d’évangélisation et de catéchèse, ce ministère est pastoral, il permet à la Parole de Dieu de faire son œuvre en nous, car «  il donne du Souffle à la prière de nos communautés  », a conclu l’évêque.
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Quatre chefs de chœur, ont rassemblé autour de leur pupitres les différentes voix, sopranes, alti, basses ou ténors pour une petite heure de répétition avant une mise en commun à quatre voix avant la célébration chantante présidée par Mgr Hudsyn. Belle et joyeuse prestation musicale de toute l’assemblée, poétique avec des textes préparés par Anne-Michèle Helleputte et lus par Nicole Jadoul en résonnance avec les chants qui tissaient un même fil rouge, celui de l’alliance de Dieu puis de Jésus avec les hommes, Marie avec l’Eglise et les hommes envoyés en mission.

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B.L.