Église catholique en Brabant wallon

Archidiocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

Église catholique en Brabant wallon

 

Pour une année scolaire accompagnés par le Vivant

Écho de la messe Teach & Go célébrée à Notre-Dame d’Espérance le 4 septembre 2022

La messe Teach & Go a en effet été très belle et même si la météo superbe de dimanche a été une cruelle concurrence au fait d’aller assister à une messe en pleine après-midi, il y avait une septantaine de personnes présentes à Louvain-la-Neuve.

Ce dimanche 4 septembre, pour célébrer ensemble la rentrée, des profs, éducateurs, prêtres, évêque, diacres, animateurs pastoraux… se sont retrouvés pour une messe d’envoi des acteurs du monde de l’Enseignement.

Elle avait lieu dans la jolie église Notre-Dame d’Espérance où la communauté paroissiale avait particulièrement soigné l’accueil de cette corporation : la parole florale parlait d’espérance, de jeunes en devenir et tout dans la célébration rappelait ce service si sacré de la jeunesse.

Ainsi on a vu plusieurs profs se joindre aux musiciens, l’assemblée échanger, trois par trois autour d’une question posée à la fin de l’homélie et la chorale n’être pas en reste de cette joie profonde qui se se sentait pendant toute la célébration.
Or l’évangile du jour parlait précisément de cette exigence du service, préalable à la joie.

En voici un extrait, commenté par Claude Gillard (délégué épiscopal pour l’Enseignement):

Il y a des pages d’Évangile qui nous interpellent directement et de manière tellement forte. Celle que nous avons entendue fait certainement partie de ces pages-là.

À trois reprises, Jésus y achève ce qu’il dit, par ces quelques mots : « … il ne peut être mon disciple » et cela, après chacune des conditions pour le suivre : le préférer à tout, accepter de porter sa croix et renoncer à tout ce qui nous appartient.
Ces trois conditions sont évidemment très exigeantes et, pour en comprendre toute la profondeur, il est utile de bien saisir ce que Jésus veut dire lorsqu’il souligne que, sans elles, on ne
peut être son disciple.
Le texte grec de cette page d’Evangile nous montre que ce verbe « pouvoir » se traduit par « dunamai » (δύναμαι) : avoir en soi la puissance, la faculté … la dynamique d’accomplir quelque chose.
Ainsi, à bien y réfléchir, il ne s’agit donc pas simplement de comprendre que, sans ces trois conditions, on 
ne peut pas être son disciple ; l’important est de bien saisir que, sans elles, nous n’avons pas en nous la dynamique nécessaire à le suivre.  Il y a là tout un chemin de conversion… »

À la fin de la célébration, l’envoi solennel par Mgr Hudsyn a eu lieu dehors, dans le cloître de verdure, sur cette prière « Seigneur envoie-nous des fous« .

N’y a -t-il pas effectivement un peu de folie à se réembarquer, année après année, au service de la jeunesse dont Baudouin Libbrecht disait, commentant le bouquet floral : « Voyez là-haut cette double silhouette d’enfants, à cœurs ouverts, dans leur pureté originelle, tramée sur les pierres qui nous entourent, avides et en attente d’être plénifiés ? Ne sont-ils pas le symbole de ce que chacun et chacune d’entre vous, qui portez en vous un vivant, aspire pour cette année? »  

Nous voilà repartis en chemin pour une année scolaire, accompagnés par le Vivant.

Alexandra,
pour l’équipe de la Pastorale scolaire Bruxelles et Bw


Photos ©Baudouin Libbrecht
Image d’entête : PixaBay