Dimanche 20 août 2023 a eu lieu la 42e fête de Saint Bernard dans l’abbaye de Villers-la-Ville. Revivez la journée grâce à André!
La fête de Saint Bernard
En cette chaude après-midi d’été, Saint Bernard a été bien inspiré de nous inviter dans la très aérée abbatiale de l’abbaye de Villers-la-Ville, 876 ans après son premier passage chez nous. Cette année marque aussi le 870ème anniversaire de son entrée dans la Vie Éternelle.
Cette occasion nous rappelle de manière solennelle sur les lieux de nos « tristes débris couchés dans la poussière qui nous racontent l’histoire du passé.»
A la tête de la procession dans l’abbatiale, les « Hostieux moines » portent fièrement l’effigie de saint Bernard et la châsse de Sainte Julienne de Cornillon. Sainte Julienne de Cornillon est la sainte instigatrice de la Fête-Dieu. Elle est inhumée dans l’abbaye.
« Faire de Jésus le centre de sa vie »
Le père Jan Pelc nous rappelle dans son homélie qu’à l’époque, l’Église et l’Europe traversent de grandes crises. Les monastères se vident.
Pourtant, saint Bernard, tel le sel de la terre (cf. Matthieu 5, 13), arrivera au cours de sa vie à fonder 72 abbayes dans toute l’Europe. En outre, sa grande sagesse est devenue notoire. Elle fait de lui un médiateur recherché pour arbitrer les affaires royales, épiscopales, papales et internationales.
Son secret ? « Faire de Jésus, le centre de sa vie ! ». Cette vie nous invite nous aussi à prendre conscience de notre rôle de chrétien : « Être la présence de Jésus dans un monde qui a besoin de repères » et pour cela, retourner à notre source qui est le Christ.
Une prière du pèlerin très incarnée
Un autre moment fort de la célébration, fut la prière du pèlerin. Son auteur le père Jean Roulin (ancien curé de Villers-la-Ville), âgé aujourd’hui de 92 ans, la récite debout devant l’assemblée. Il est accompagné par les choristes du Brabant-Wallon qui entonnent le refrain « Ô, ruines saintes, vous êtes une prière lorsque nos cœurs ne savent plus prier ».
Après la bénédiction, Marie-Jeanne, la cheffe de chœur, nous présente les trois solistes du jeu « Jean et Alice de Wavre. » Elle nous rappelle qu’en 1954, l’abbé Pensis de Wavre en fut le promoteur afin de faire chanter les choristes sur la place de l’église à l’occasion de l’inauguration du carillon.
Ainsi, c’est avec ravissement que nous entendons interpréter le final de ce jeu par Isabelle Delaby dans le rôle de Mardjo, Philippe Schyns, dans le rôle du Maca et Grégory Kaise dans le rôle du Ménestrel accompagnés à la flûte par Jérôme.
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Temps convivial et délicieux
À l’issue de la cérémonie religieuse, la Confreriye des Hostieux Moines proposait de déguster leurs délicieuses bières dans leurs installations de la brasserie artisanale et didactique de l’Abbaye.
Si la cérémonie religieuse reste le point d’orgue de la fête, l’histoire, le folklore, l’art, le patrimoine, les moments conviviaux de dégustation sont là pour en signifier l’importance.
